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Zoomdici, 18/009/14
Expression CGT : communiqué de presse, intervenants tribune

Ce jeudi 18 septembre, une centaine de militants de la CGT étaient réunis à Blavozy pour la réunion de rentrée du syndicat. Les enjeux des mois à venir ont été abordés, notamment celui de la réforme territoriale. Une grande mobilisation est prévue le 16 octobre.

Plus de 100 militants de tout le département étaient réunis, ce jeudi, au centre socioculturel de Blavozy pour la réunion de rentrée de la CGT. Public, privé, santé, bâtiment, commerce, énergie, éducation, etc. : de nombreux secteurs d'activités étaient représentés pour faire le point sur la situation des salariés et préparer les futures mobilisations. Premier rendez-vous important pour les syndicalistes : une mobilisation interprofessionnelle nationale, « la plus unitaire possible », annoncée le 16 octobre prochain.

Le Medef dans le viseur

« Le Medef n'est jamais rassasié. » Face à son ennemi de toujours, la CGT ne baisse pas les armes. Après la loi sur la sécurisation de l'emploi qui n'est, pour le syndicat, qu'un « permis de licencier et une casse du droit du travail », la Confédération générale du travail craint que le patronat ne veuille « récupérer » le SMIC, les 35 heures, les deux jours fériés et le seuils sociaux. Le gouvernement est également ciblé, lui qui se place « dans la continuité des politiques précédentes » en ne répondant « qu'aux exigences du patronat », assène le syndicat qui se place en opposition à la « politique d’austérité en cours ».

La réforme territoriale ne fait pas l'unanimité « La réforme territoriale est un nouvel acte de dégradation et un dynamitage de la cohésion nationale. » La carte des nouvelles régions et la suppression des conseils départementaux (communément appelé « conseils généraux »), prévue d'ici 2021 selon l'agenda de Manuel Valls, ne sont pas applaudies par tous. La CGT y voit une « aggravation des services publics avec une réduction de l'ordre de 28 milliards d'euros ». Baptiste Talbot, secrétaire général de la Fédération CGT des services public, estime que le projet de réforme territoriale peut « marginaliser » la Haute-Loire.

Une mobilisation le 16 octobre

Dans la grande salle du centre socioculturel de Blavozy, les militants acquiesçaient à ce discours, parsemé d'interventions de Baptiste Talbot et de Maurad Rahbi, secrétaire général de la Fédération textile, habillement, cuir, blanchisserie. « Seules la détermination et la mobilisation unitaire pourront les faire reculer et porter les exigences des salariés, c'est ce que nous allons mettre en place ». C'est en cela que pour exiger « une sécurité sociale et des services publics plus forts, le SMIC à 1700 euros, des augmentations de salaire dans lepricé et dans le public et l'augmentation des minima sociaux », une mobilisation nationale est programmée le 16 octobre prochain.

Documents à télécharger :
== La CGT Haute-Loire à l’offensive pour refuser l’austérité (communiqué de presse)
== Intervention de Maurad Rhabi
== Intervention de Baptiste Talbot
== Interview audio (Zoomdici) de Baptiste Talbot
== Intervention d'Alain Eyraud


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L’Eveil du 19/09/14

L’ambiance semble lourde depuis quelques mois au centre hospitalier Sainte-Marie. Tellement que le syndicat CGT de l’hôpital a envoyé mercredi après-midi une lettre ouverte en recommandé au ministre Marisol Touraine ainsi qu’à l’agence régionale de santé (ARS), la Haute autorité de la santé (HAS), l’inspection du travail, la presse locale et nationale et aux autorités politiques et administratives de Haute-Loire. Le titre de ce courrier virulent est direct : " Sainte-Marie, la dégringolade ".

"BURN-OUT, PRESSION..."
"Les conditions de travail ne vont plus du tout" explique jeudi matin Patrick Pagis, délégué CGT à l’hôpital psychiatrique. Nous avons beaucoup d’absences de personnels en raison de burn-out cet été et durant le mois de septembre. Beaucoup de personnels sont fatigués, démotivés devant la pression exercée par la direction ". Selon lui, ces absences, cette pression auraient directement des conséquences sur la sécurité des patients : "nous avons beaucoup d’absences parmi les personnels de nuit à Sainte-Marie, et alors qu’il y avait deux soignants par service de 20 à 25 patients en moyenne, aujourd’hui il n’y a plus qu’un soignant la nuit dans certains services. C’est un défaut de sécurité qui génère une grogne générale dans tout l’hôpital »

Pour Patrick Pagis et la CGT, les mauvaises conditions de travail sont également liées à l’état de vétusté de certains bâtiments. "Cet hôpital est en train de tomber en ruines, les bâtiments se cassent la gueule, il n’y a aucune rénovation de prévue ni dans les services, ni dans l’immobilier."
Et le responsable CGT d’annoncer que le plan de rénovation prévu et dont nous nous étions fait l’écho est tombé à l’eau faute de financements : "le plan hôpital 2012-2017 n’a pas été fait, on avait un grand bâtiment à rénover, cela n’a pas été fait et on va dépasser la validité du projet, il devait être achevé en 2010 et on est en 2014...".

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L’union départementale organise son Assemblée Générale de rentrée le 18 septembre 2014 au Centre Socio Culturel de Blavozy à partir de 14 heures.

Le thème abordé sera « Combattre l’austérité dans le public et le privé » avec deux intervenants nationaux.

  • Le secrétaire général de la fédération des Services Publics, Jean-Baptiste TALBOT
  • Le secrétaire général de la fédération THC (Textile Habillement Cuir), Maurad RABHI

Face aux attaques que nous subissons, nous devons organiser la riposte pour stopper l’austérité ordonnée par les employeurs et mise en œuvre par les valets du gouvernement.

C’est la bataille des idées, le débat avec les salariés et l’activité de nos forces militantes que dépendra la réussite de la mobilisation dont nous avons besoin.

C’est un temps fort de débat et de décisions, nous devons être nombreux à cette réunion de rentrée.

Alain Eyraud


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Le Progrès, 03/09/14

Saint-Just-Malmont. Le tribunal de commerce de Lyon a validé tel quel le plan de continuation de l’entreprise de textile, malgré les récriminations de la CGT envers la direction. Prochaine audience : le 16 décembre.

Pour certains, la confirmation du plan de redressement de l’entreprise Cheynet & Fils fut un « ouf ! » de soulagement. Pour d’autres, en revanche, « tout sauf une surprise ». Le débat qui a eu lieu mardi matin au tribunal de commerce de Lyon était à l’image de ces réactions contrastées : surprenant.

Le nombre de licenciements secs connu lundi

La direction était venue défendre le plan qui permettrait à l’entreprise de sortir du marasme et d’éviter la liquidation judiciaire. La CGT et ses représentants, pour qui la confirmation était « cousue de fil blanc », avaient, en revanche, choisi d’y dénoncer ce fameux plan. En cause notamment : la proportion d’ouvriers licenciés comparativement à celle des personnels d’encadrement.

Difficile pourtant, à ce stade, de déterminer un tel chiffre puisque sur les 113 suppressions d’emploi que comporte le plan social, ni le nombre de reclassements ni le nombre de départs volontaires anticipés à la retraite ne sont encore connus. Il est donc toujours impossible aujourd’hui de déterminer à combien de licenciements secs correspondront ces 113 suppressions d’emploi. D’après Jean-Jacques Monge, directeur général de l’entreprise, « il y a aujourd’hui 38 personnes qui se sont portées candidates à un départ volontaire à la retraite anticipé mais d’autres encore peuvent se présenter d’ici le 5 septembre. Comme pour les reclassements, tous ne seront pas forcément acceptés. La décision dépendra du poste occupé et du projet présenté. » Le décompte définitif devrait être connu lundi.

La CGT, venu en nombre au tribunal mardi, estime, elle, que près de 85 postes d’ouvriers sont concernés par les suppressions de poste et a donc campé sur ses positions. « Nous avons demandé au tribunal la révision du plan proposé, explique Véronique Serve, déléguée CGT. Contrairement à ce qu’avait promis la direction, la grande majorité des licenciements concerne les ouvriers. Et en plus de ça, elle n’a pas expliqué comment nous pourrons assurer les objectifs avec 30 % de main-d’œuvre en moins. »


CGT une force a vos cotes

 

L’union locale CGT de Brioude organise son assemblée générale de rentrée le 29 septembre 2014 à 18h salle Allier, bâtiment de l'instruction place du Postel à Brioude.

Lors de cette réunion,  tous les militants et adhérents des secteurs brivadois, langeadois, bassin de Sainte-Florine sont invités à participer aux débats et à s'impliquer pleinement dans la vie de l'UL.

Laurent Batisson


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Le Progrès, 28/08/14

Haute-Loire. Trente-cinq salariés de l’entreprise de recyclage de déchets plastique s’étaient mobilisés mercredi après-midi avant un comité d’entreprise qui valide donc le licenciement d’un tiers du personnel.

Les dirigeants de l’entreprise de recyclage plastique Oxxa, à Yssingeaux, ont annoncé aux délégués du personnel la suppression des postes de week-end, ce qui correspond au licenciement de 13 des 38 salariés en production, dans les bureaux, à l’entretien et au transport.

« On n’a pas pu sauver d’emplois alors qu’on aurait aimé au moins faire baisser le nombre de licenciements. Mais on nous a répondu qu’il fallait avant tout sauver l’usine », expliquait Maurice Saniel, délégué CGT.

La direction justifie le plan par des problèmes de trésorerie qui empêche de se procurer de la matière à recycler et de fournir les clients, qui sont, pour la grande majorité, des entreprises de l’Yssingelais.

« On fait les frais d’une mauvaise gestion. C’est dommage, car la demande est là. On avait déjà tiré la sonnette d’alarme en mars quand on avait vu que l’approvisionnement en matières premières était en baisse, cela n’a pas été suivi d’effets », regrette Maurice Saniel.

Un débrayage d’une heure

Il s’agit de la première mobilisation du personnel d’Oxxa depuis 2007. L’entreprise, qui s’appelait alors Veriplast, connaissait de grosses difficultés et avait dû licencier sur ses sites de Saint-Pal-de-Mons, Montfaucon et Firminy mais pas celui d’Yssingeaux.

Alexandre Pauze