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La Montagne, 19/07/14

Hier, devant l’hôtel de ville, ils étaient une trentaine à soutenir une infirmière de l’EHPAD de Sainte-Florine convoquée pour un entretien qui pourrait être préalable à un licenciement.

Le perron de la mairie de Sainte-Florine était très animé, hier après-midi. En effet, une trentaine de personnes étaient rassemblées pour soutenir une infirmière de l'EHPAD (*) de Sainte-Florine. Salariés, anciens salariés, et même résidents de cette maison de retraite, ils ont accompagné cette jeune femme de 34 ans convoquée, en mairie, par la directrice de l'établissement, Nadine Cottin, et la maire et présidente du Conseil d'administration, Nicole Chassin. Un entretien ressemblant fort à la première étape d'une procédure de licenciement.
Au-delà de l'élan de solidarité, cette mobilisation était aussi révélatrice d'un fort ressentiment envers les méthodes de gestion du personnel pratiquées au sein de l'EHPAD, sa directrice cristallisant toutes les critiques.

« L'ambiance est exécrable »

Présents sur place, les représentants de l'union locale de la CGT de Brioude ne mâchaient pas leurs mots : « L'ambiance est exécrable à l'EHPAD, explique Laurent Batisson. Il y a des pressions, un mépris du personnel, certains s'en vont à bout, il y a des CDD qui ne sont pas renouvelés…. Nous sommes rassemblés ici pour que cet entretien n'ait aucune valeur, car elles préparent un licenciement pour faute. »
Programmé à 15 heures, l'entretien est long. Il dure plus d'une heure. Pendant ce temps, le soutien à la jeune infirmière se fait entendre. Et les confidences sur les méthodes peu orthodoxes de la directrice de l'EHPAD aussi.
De retour d'entretien - il a en effet accompagné la salariée - le secrétaire CGT Laurent Batisson redouble de combativité : « J'espère que notre action aura modifié leur décision. S'il y a une procédure de licenciement, on va faire exploser la marmite ! On aura une grève illimitée à l'EHPAD ! S'ils vont au bout de leur démarche, nous le ferons aussi ! »

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Le Progrès, 19/07/2014

Saint-Just-Malmont. Placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon le 1er juillet, l’entreprise de textile Cheynet & Fils est sur le point de vivre son troisième plan social en sept ans. Avec, à la clé, la suppression probable de « 40 % de la masse salariale ».

Près de la moitié des 290 emplois serait menacée chez Cheynet & Fils
« Un couperet ». « Une douche froide ». Les représentants CGT de l’entreprise Cheynet & Fils, installée à Saint-Just-Malmont, n’en reviennent pas. « Il y a de l’activité dans les ateliers. Jusqu’à peu, nous avions même des intérimaires, et là, on nous annonce brutalement un nouveau plan social. »

Pour les syndicalistes, comme pour les 290 salariés de la principale unité de production du premier fabricant européen de ruban élastique pour la lingerie corseterie, l’été est bien morose.

Un calendrier très serré

Le 16 mai, les représentants du personnel ont été informés de l’arrivée d’un manager de transition chargé de trouver des solutions pour pérenniser Cheynet & fils. Jean-Jacques Monge, d’abord consultant externe, est embauché quelques semaines plus tard. Le 25 juin, une nouvelle réunion extraordinaire permet de faire le point sur la situation financière. Sans trésorerie, la société doit déposer un dossier de cessation de paiement au tribunal de commerce de Lyon. « À ce moment-là, nous avons été pris en otage. La direction nous a dit que si nous n’entrions pas en cessation de paiement, les salaires de juin ne pourraient pas être payés », détaille Véronique Serve.

Moins d’une semaine plus tard, le tribunal place Cheynet & Fils en redressement judiciaire. Depuis, les salariés attendent d’en savoir davantage notamment sur le projet industriel.

« Une bagarre » dans un calendrier serré

Difficile, voire impossible de connaître le nombre exact d’emplois menacés. « À l’audience, l’administrateur judiciaire, Me Sapin, a dit qu’il fallait alléger la masse salariale de 40 % avec une suppression de la moitié des effectifs », ajoute Véronique Serve.


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Enfants de Gaza, Enfants de Palestine
C’est l’humanité qu’on assassine ! 

A l'appel de : Collectif départemental 43 de soutien au peuple Palestinien. RESF, LDH, ATTAC, Artisans du Monde, Association La Bienveil- lante, CGT, FSU, Solidaires, Front de Gauche 43 (PCF, PG, Ensemble)

NON A L’IMPUNITE D’ISRAEL 
Quel est ce pays dit démocratique où lorsque 3 personnes sont assassinées, au lieu de chercher les coupables et de les punir, le gouvernement laisse se déchainer le racisme et la violence des colons et mobilise l’armée en Cisjordanie et à Gaza pour démolir des maisons, dévaster des cultures, bombarder une population captive et sous blocus depuis 7 ans, procéder à des arrestations et des emprisonnements, et assassiner ses représentants politiques.  
Ce pays qui pratique la punition collective, c’est Israël !

NON A LA PASSIVITE COMPLICE
Le Président François Hollande appuie l’offensive militaire meurtrière contre le peuple Palestinien en affirmant « qu’il appartient au gouvernement Israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population », sans avoir un mot pour les victimes palestiniennes. Depuis trop longtemps, les dirigeants français apportent un soutien inconditionnel à la politique de guerre des gouvernements israéliens.

Arrêts des bombardements et de l’offensive terrestre !  Halte au massacre du peuple Palestinien !  

Au 17 juillet 2014, les 2300 bombardements de l’armée israélienne sur Gaza sont responsables de 280 morts, 1500 blessés, 33 mosquées, 40 écoles ou centres éducatifs détruits, 600 maisons éventrées et 1000 endommagées, des milliers de sans-abris.  
Les prétextes invoqués ne sauraient masquer la volonté israélienne de mettre fin au gouvernement palestinien d’entente nationale OLP-Hamas formé le 2 juin 2014 et reconnu internationalement. Cette étape importante est insupportable pour Israël qui ne veut pas la paix parce qu’il refuse la perspective d’un Etat palestinien viable.  
La politique israélienne d’occupation et de colonisation (malgré les condamnations des Nations Unies) est un but en soi pour les gouvernements successifs et la présente offensive vise à le poursuivre : depuis 1967 la  « sécurité » n’est qu’un prétexte à l’occupation et à la négation des droits des Palestiniens, retour des réfugiés compris. Ce n’est pas la « sécurité » qui est recherchée, ni la paix mais l’annexion des terres.

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU PEUPLE PALESTINIEN
samedi 19 juillet à 10h30 place de la Mairie au Puy en Velay

Des solutions existent. Faites pression sur le gouvernement français pour qu’il prenne des sanctions contre Israël. Rejoignez le mouvement BDS « Boycott, Désinvestissement, Sanctions » jusqu’à ce qu’Israël respecte le droit international.

Lire le tract d'appel

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La CGT tient à exprimer sa profonde indignation et condamne énergiquement le déferlement de feu qui s’abat sur Gaza depuis plusieurs jours.

Elle réitère son opposition à toutes formes de violence, d’où qu’elles viennent, et de punition collective à l’encontre des populations civiles.

Aucune action militaire ne permettra de solutionner le conflit israélo-palestinien qui dure depuis plus de 47 ans maintenant. Seuls le dialogue, le respect des droits humains et l’application des conventions internationales et des multiples résolutions des Nations unies sont susceptibles de ramener la paix dans cette région du monde.

La CGT réclame l’arrêt immédiat des bombardements en Palestine et exhorte le gouvernement français, l’Union européenne et plus largement la communauté internationale à s’opposer catégoriquement à la logique belliqueuse en prenant toutes leurs responsabilités.

Signataire des différents appels des collectifs nationaux ou locaux pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, la CGT dénonce l’inertie du gouvernement et demande que des actions concrètes de la France soient entreprises auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité de l’ONU.

La CGT Haute Loire réclame la mise en œuvre de sanctions économiques et juridiques à l’encontre du gouvernement israélien qui ne respecte pas le droit international, ainsi que la levée du blocus de Gaza, la négociation sur le démantèlement des colonies et la reprise du processus de paix.

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Le Progrès, 16/07/2014

Le Puy-en-Velay. Reçus en préfecture mardi, les salariés et leur syndicat ont eu l’assurance que tout était engagé pour débloquer la situation.

L’avenir des salariés de l’entreprise JR création suscite toujours autant d’inquiétudes, mais l’Union départementale de la CGT s’autorise désormais un optimisme prudent. C’est du moins le sentiment affiché mardi, en début d’après-midi, à la sortie d’une réunion organisée en préfecture.

Il y a quelques semaines, les sept salariés de cette entreprise ponote d’espaces verts, démolition, travaux publics et terrassement tiraient la sonnette d’alarme pour le non-paiement des salaires.

Au cœur d’un imbroglio juridique malgré eux, ils apprenaient, au début du mois, le dessaisissement du mandataire judiciaire et la décision du tribunal de commerce de radier l’entreprise.

« Nous venons d’apprendre que le procureur de la République a saisi de nouveau le tribunal de commerce afin qu’il reprenne ce dossier. Il semble qu’un processus favorable soit maintenant engagé afin que les salariés puissent enfin percevoir les mois de salaires qu’ils réclament. Mais, rien n’est encore fait, l’affaire est en délibéré », annonce prudemment Serge Prades, du service juridique de la CGT.

Christophe Bouyer

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Le 11 juillet 2014  

Après notre participation à 14 réunions préparatoires de la conférence sociale de juillet 2014, et au vu des annonces provocatrices du 1er ministre, nous avons refusé de participer au 2ème jour de la conférence sociale. Ce n’est pas par refus du dialogue, au contraire, c’est parce que nous représentons l’ensemble des salariés des grandes, et des petites entreprises, et que les futures mises en œuvre de ces contre réformes auront des conséquences dramatiques.

Les 2 seules mesures positives, qu’étaient le compte pénibilité retraites (pour les métiers usant physiquement) ainsi que les temps partiels minimum de 24h sont suspendus ! Des milliers de salariés en Haute Loire sont concernés !  

Provocation supplémentaire : la volonté de supprimer les seuils sociaux (entreprise de plus de 10 et plus de 50 salariés), c’est réduire la démocratie dans le monde du travail. Dans un département comme la Haute Loire où plus de 40 000 salariés travaillent dans des petites et moyennes entreprises, c’est un retour en arrière de plusieurs dizaines années ! Le code du travail n’est pas le problème c’est le seul amortisseur social. Comment, sans instance représentative des salariés, est-il possible de faire respecter le droit du travail et de faire avancer le dialogue social ? 

Enfin, l’application du pacte dit de responsabilité qui permet au grand patronat de gagner 50 milliards d’€ économisés sur le budget de l’état (moins d’écoles, moins d’hôpitaux…) sera un manque à gagner pour l’économie « réelle » puisque cet argent ira enrichir les actionnaires des grosses entreprises. 

Les différentes conférences sociales n’ont répondu qu’aux exigences du Medef et du patronat sans aucune contrepartie pour les salariés. La CGT ne peut accepter un « rôle de figuration » ou de « faire valoir » pour cautionner les politiques de casse sociale. 

Pour sortir de la crise, la CGT demande un changement d’orientation de cette politique qui est injuste socialement et inefficace économiquement :
- Il faut d’urgence augmenter les salaires et les pensions pour relancer l’économie (1€ de plus de l’heure !)
- suspendre le pacte de responsabilité
- relancer l’emploi par l’investissement industriel
- contrôler les aides publiques

Plus que jamais, nous devons avoir une démarche d’unité syndicale et de rassemblement des salariés pour que la démocratie sociale dans les entreprises existe et soit renforcée. Nous allons proposer, dans les semaines qui viennent, un plan de batailles unitaire de toutes les organisations syndicales pour mettre à mal ces contre réformes et gagner de nouveaux droits.
L’été doit permettre de préparer une rentrée offensive et de poursuivre la construction d’un rapport de force.

En Haute-Loire, c’est le 18 septembre que toute la CGT 43 se rassemblera avec son comité général qui aura pour thème « combattre l’austérité dans le public et le privé ».