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Tract du Syndicat CGT C.H. Ste Marie – Le Puy en Velay (Haute-Loire)

Alors que certains se complaisent dans des querelles de clochers, la CGT poursuit ses actions au profit de TOUS les salariés, toutes tendances et corporations confondues. L’heure n’est plus aux luttes partisanes, la CGT laisse cela à d’autres, la situation est trop grave.

Notre Direction n’arrivera pas à diviser médecins et soignants !

Suite aux actions de la CGT (courrier, presse, ….), nous avons rencontré l’ARS le 29/09/14, qui nous a confirmé que la dotation de Ste Marie était normale, pas plus ni moins que les autres établissements : 50 millions d’euros dont la seule Direction locale décide des choix à en faire.
La CGT a longuement exposé la situation préoccupante de notre hôpital, le manque de personnel sur le terrain (et non sur papier) récurrent, la dégradation de nos conditions de travail et les retombées sur la qualité d’accueil des patients.

L’ARS a demandé à la direction de se mettre en conformité par rapport à deux points précis :
•    la présence de 2 soignants la nuit : la CGT a insisté pour que cette mesure soit également appliquée dans TOUS les services, y compris en pédo-psychiatrie et TOUTES les nuits !
•    remplacement des absences.

De vieilles revendications de la CGT par ailleurs. La CGT reste persuadée que de ne pas remplacer les absences est une dérive et un cercle vicieux qui ne fait qu’aggraver la situation.

La CGT a rencontré la Direction locale le 30/09 pour réaffirmer ses revendications

1.    Le patient au cœur du dispositif : la CGT demande d’arrêter la dérive des tâches administratives qui incombent aux soignants au détriment du soin et donc du patient. Il ne manquerait plus que notre directrice demande un directeur adjoint en plus comme à l’hôpital de Nice !!!

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Pour que les salariés soient enfin écoutés
Grève et débrayage le 16 octobre, pour dire stop à l’austérité !
Rassemblement et manifestation à 10h30
place Cadelade au Puy en Velay

Les patrons, en demandent toujours plus. Ils continuent : attaque sur les 35 heures, sur le smic, suppression de jours fériés…Il n’y a que ceux qui sont dans la rue qui sont entendus.

Aujourd’hui des grèves sont gagnantes pour les salariés, nous devons nous révolter contre l’austérité et le pacte de responsabilité !
Exigeons de l’argent pour les salaires et l’emploi, pas pour les actionnaires.

Chaque année, le patronat bénéficie de 220 milliards d’euros d’exonération de cotisations sociales et fiscales et n’est jamais rassasié. Cela n’a pas empêché le chômage et les licenciements d’augmenter.
Le Medef utilise encore et toujours la crise pour imposer une régression sociale généralisée et augmenter ses bénéfices. Le pacte de responsabilité poursuit la détérioration de nos vies et de notre Protection Sociale par :

  • 30 milliards d’euros de cadeaux au patronat en supprimant les cotisations de la branche famille, c’est une attaque contre la Sécu,
  • 50 milliards d’euros de restriction pour les Services Publics (hôpital, santé, école, territoire),
  • En 2013, 120 milliards sont allés dans les poches des actionnaires. Les dividendes ont explosé : + 30 % en un an.

Ce n’est pas acceptable !

Ce sont les salariés qu’il faut écouter, pas le Medef et les banquiers !

Documents en téléchargement :
== Tract intersyndical 43 16 octobre
== Tract CGT 43 16 octobre

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La Montagne, 2/10/14

"On nous appelle en pompiers"

Laurent Batisson, secrétaire de l’union locale de la CGT, a profité de l’assemblée générale pour esquisser les forces et faiblesses d’une structure trop souvent sollicitée dans l’urgence.
"Avec  la crise qui frappe la majorité des entreprises du Brivadois, les salariés ont la tête dans le seau et tardent à réagir. C’est notre principal problème !  On nous appelle en pompiers pour éteindre le feu. C’est vraiment dommage, car on pourrait être beaucoup plus à l’aise et plus performant encore, si on gérait les difficultés en amont…",partage Laurent Batisson, secrétaire de l’Union locale de la CGT à Brioude.
Un rôle actif et revendicatif que l’homme de terrain de la structure locale assume sans sourciller. "On a eu des petits accrochages cette année, notamment  avec Pôle Emploi, l’EPHAD de Sainte Florine, la SNCF, Faure ou encore Chevalier… On a réussi à faire bouger les choses." Avant d’avertir : " On remarque de plus en plus que nos délégués sont malmenés… A partir du moment où ils revendiquent, ils deviennent subitement incompétents dans leur travail. C’est bizarre, non ? On ne laissera  pas faire ! "
A côté de cette gestion quotidienne, les élections des représentants de la CGT  dans la fonction publique et à la MSA devraient  occuper les esprits jusqu’à la fin de l’année. Deux rendez—vous capitaux pour le syndicat qui puise là l’essentiel de ses forces vives.

Carole Eon-Groslier


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Le Progrès, 1/10/14
Expression intersyndicale : tract d'appel

Le Puy-en-Velay. Une soixantaine de manifestants étaient rassemblés, mardi, devant la préfecture afin de défendre leur pouvoir d’achat.

Le préfet a reçu, mardi, une délégation de l’intersyndicale venue manifester dans le cadre d’une mobilisation nationale des retraités.

Cette journée vise à dénoncer le pouvoir d’achat en berne des retraités et à matérialiser un mécontentement grandissant face au projet du gouvernement. « Le monde des retraités est unanime et mécontent : notre pouvoir d’achat baisse », a amorcé Odile Maurel, porte-parole de l’intersyndicale, dénonçant le gel des pensions jusqu’au 1er octobre 2015.

« Ici, la retraite moyenne est en dessous du seuil de pauvreté » Odile Maurel, porte-parole de l’intersyndicale

Les inquiétudes sont nombreuses : blocage des retraites, hausse de la fiscalité, situation des retraites complémentaires, prise en charge de la perte d’autonomie par l’assurance-maladie… La prime exceptionnelle de 40 euros octroyée par le gouvernement aux pensions inférieures à 1 200 euros bruts n’est pas en mesure de calmer les esprits : « C’est de l’enfumage », commente un manifestant.

« Le gouvernement n’a qu’une logique : répondre aux injonctions du Medef et de l’Union européenne », a poursuivi la déléguée CGT, politisant son discours devant une soixantaine de retraités réunis devant les grilles de la préfecture du Puy-en-Velay. « La retraite moyenne en Haute-Loire est en dessous du seuil de pauvreté », s’indigne-t-elle. 883 euros selon le Département. « Combien de retraités nous disent : heureusement qu’on est deux, qu’on a un potager… »

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 La Montagne, 26/09/14

Le Conseil de Prud’hommes du Puy-en-Velay a examiné, hier après-midi, le dossier de 50 salariés de la Poste de Haute-Loire qui demandent « l’égalité de leur rémunération ».

En janvier dernier, 50 salariés de la Poste de Haute-Loire ont saisi le Conseil de Prud'hommes du Puy-en-Velay pour demander l'égalité de leur salaire avec celui des fonctionnaires sur un élément de leur rémunération : le complément Poste.

« Nous avons groupé les 50 dossiers », confie Pascale Falcon, secrétaire départementale de la CGT Fapt Haute-Loire, tout en rappelant que « cette saisine fait suite à un long contentieux » pour le respect du principe fondamental « à travail égal, salaire égal ».

Les 50 employés de droit privé réclament des arriérés de salaires sur cinq ans, représentant la différence de ce « complément poste » entre eux et un postier effectuant la même tâche mais sous statut de droit public, c'est-à-dire de fonctionnaire. Cette « inégalité salariale, selon la représentante syndicale, avait déjà été pointé par le sénateur Larcher, en 1998, dans son rapport sur la Poste ».
Le manque à gagner, par postier contractuel, se chiffre en moyenne à plus de 650 € par an. Quant au montant total de l'ensemble des requêtes sur cinq ans, il s'élève à environ 165.640 € ».

La Direction de la Poste « ne souhaite pas faire de commentaires sur le fond car l'affaire est en cours ».

Le jugement doit être rendu le 22 janvier prochain.

Jean-Luc Chabaud


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Intervention des cheminots lors de l'assemblée générale du syndicat CGT Haute-Loire

Le mouvement de juin 2014 restera dans l’histoire de la famille cheminote.
À présent, il faut poursuivre le combat pour gagner d’autres avancées.

Chiens de garde médiatiques, gouvernement décomplexé et direction méprisante travaillant à la division n’ont pas réussi à empêcher une majorité de cheminots de combattre avec la CGT une réforme qu’ils jugent néfaste pour le service public.

Face à la casse organisée, la CGT revendique une autre structuration de notre entreprise que celle dorénavant prévue par la loi, ainsi que la recherche d’un financement pérenne du système pour un service public ferroviaire de qualité. Il faut maintenant amplifier les débats pour convaincre dans et hors de l’entreprise sur les méfaits de cette loi contre-productive dont les répercussions ne vont pas tarder à impacter les usagers, les chargeurs et la population de tout le pays.

Combien de lignes, de gares, de guichets vont-ils fermer ? Combien de chargeurs vont-ils encore être mis en demeure de choisir un autre mode de transport que le ferroviaire, voire être obligés de délocaliser ou de fermer les portes de leur entreprise ? Combien de pans entiers du territoire vont-ils être sacrifiés ?