La société Ateliers brivadois créée en 1973, spécialisée dans le développement de structures métalliques pour l’industrie et le génie civil est en grandes difficultés économiques.
Cette petite entreprise de Brioude de 16 salariés (14 en production et 2 en administratif) se retrouve avec un carnet de commandes vide et met ses salariés au chômage pour tout le mois de janvier.
C’est même 4 d’entre eux qui le 26 décembre ont reçu leur lettre de licenciement.
C’est pourquoi les salariés avec la CGT ont débrayé le 7 janvier 2015.
Les salariés de cette entreprise sont les victimes directes de la politique d’austérité de ce gouvernement : en réduisant les dépenses publiques, c’est moins de chantiers pour le BTP et leurs sous-traitants.
Non aux licenciements des salariés des Ateliers brivadois !
Stop à cette politique d’austérité qui ne conduit qu’à un chômage de masse !
La CGT horrifiée par l’attentat meurtrier à Charlie-Hebdo
Communiqué de l'UD CGT 43
Après l’odieux attentat ayant fait plus d’une dizaine de morts et plusieurs blessés au siège de l’hebdomadaire Charlie-Hebdo, ce mercredi matin, l'Union départementale CGT de Haute Loire, la direction confédérale de la CGT, son journal La Nouvelle Vie Ouvrière, et le SNJ-CGT, horrifiés, tiennent à assurer l’ensemble des journalistes et des personnels du journal, ainsi que tous leurs proches, de leur totale solidarité.
Profondément choquée par cet acte odieux, attristée et en colère, la CGT rappelle et salue le courage de ces hommes et ces femmes qui chaque jour, chaque semaine, malgré les intimidations et les menaces, défendent la liberté de pensée et la liberté d’expression dans notre pays.
Elle souhaite que les assassins soient au plus vite arrêtés et jugés, et que toute la lumière soit faite sur leurs motivations, ainsi que sur les conditions ayant permis que le siège de l’hebdomadaire ait pu être ainsi attaqué. La CGT 43 appelle à se joindre au rassemblement lancé par le club de la presse, ce mercredi 7 janvier, à 18H30 devant la préfecture du Puy en Velay.
Pour l'UD CGT43
Pierre Marsein
La Montagne,18/12/14
Le conseil d’administration de l’ADMR de Langeac a décidé récemment de rejoindre l’UNA (Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles ; ADMR et UNA étant les deux acteurs majeurs de l’aide à domicile à but non lucratif). Les représentants du personnel et leur syndicat ont pris acte de cette décision mais « ne veulent pas être pris en otage sur le choix d’un employeur ». En ce sens, ils ont demandé qu’un accord local soit négocié entre le syndicat et le repreneur.
Selon la CGT, le nouvel employeur est d’accord pour engager cette négociation et pour signer un accord avant le 31 décembre. Pour la CGT et ses déléguées, cet accord doit prévoir le maintien de tous les emplois (une trentaine) et de tous les contrats de travail (50) mais également le maintien des frais de déplacement : « l’employeur s’est engagé oralement à rendre en compte nos revendications ».
Sur le papier, il n’y a donc pas de difficulté. Mais dans la réalité, ça coince un peu :
« La fédération ADMR fait pression sur les salariés et sur les usagers pour nous dire de ne pas quitter l’ADMR » expliquent Monique Longeon et Marie-Lucienne Auvachez, représentantes CGT.
De nouveaux contrats de travail (surtaxés par La Poste, donc à récupérer en payant) ont été envoyés aux salariés : « On leur dit de ne pas signer, mais les gens ont peur. Les usagers, eux aussi sont inquiets, la fédération ADMR est en train de les rendre fous ».
Et d’insiter : « Nous ne sommes pas là pour choisir un employeur. Mais nous e voulons pas être pris en otage dans une querelle qui existerait entre deux fédérations. Et comme nous faisons partie de l’une des plus grosses associations de l’ADMR, ils ont peut-être peur que notre départ fasse boule de neige… »
Les salariés devaient être convoqués par l’ADMR mercredi soir à Langeac. Certains d’entre eux évoquent déjà un mouvement de grève…
Point presse du 11 décembre 2014 des organisations syndicales CGT, F0, FSU, Solidaires
Le gouvernement doit satisfaire les revendications des salariés, pas celles du patronat !
La politique économique du gouvernement, co-organisée avec la commission européenne, conduit à la précarité des salariés, des jeunes et des retraités. Les centaines de milliards d’euros d’aides fiscales et sociales données chaque année au patronat fragilisent notre système de protection sociale et le service public. Aucune contrepartie au maintien de l’emploi n’est exigée. Le pacte de responsabilité mis en œuvre par le gouvernement prévoit 50 milliards « d’économies » en 3 ans pris sur le service public, la sécurité sociale, les salaires, les retraites et les prestations sociales ! Et 41 milliards de cadeaux supplémentaires au patronat !
C’est une politique d’austérité : elle amène à des catastrophes partout où elle a été mise en place (Grèce, Espagne, Portugal…). Elle conduit inévitablement à une aggravation de la répression syndicale.
Depuis 30 ans, les gouvernements exonèrent le patronat de cotisations sociales. Le résultat se traduit par un chômage de masse et une explosion du nombre de travailleurs pauvres.
Le gouvernement donne raison à toutes les demandes du patronat, celui-ci n’est jamais rassasié : remise en cause du smic, des 35 heures, des jours fériés, des seuils sociaux, des prud’hommes, du repos du dimanche…
Le MEDEF ose même manifester alors qu’il se gave déjà (30% d’augmentation des bénéfices du CAC40 en 1 an) …
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires condamnent le pacte de responsabilité et en demandent le retrait.
Ce n’est pas le patronat qu’il faut aider, ce sont les revendications urgentes des salariés qu’il faut satisfaire:
- Augmenter les salaires (qui sont bloqués dans la Fonction Publique et dans de nombreux secteurs) C’est bon pour l’économie (augmentation de la consommation) et bon pour la sécurité sociale (1 euro de plus de l’heure dans le privé et 8% d’augmentation du point d’indice dans le public : ce sont 15 milliards pour la Sécu).
- L’emploi est une préoccupation majeure des salariés de notre pays. Le gouvernement verse des aides publiques aux entreprises privées, il doit bloquer les licenciements, les délocalisations, les fermetures d’entreprises, y compris en nationalisant ! Ce n’est pas en augmentant la durée légale du travail et en dérèglementant le droit du travail que l’on combat le chômage : STOP au projet de loi Macron !
La Montagne, 12/12/14
Le tribunal rendra sa décision le 15 janvier prochain à propos de la réorganisation de la plate-forme de distribution de courrier de Taulhac, pour laquelle les postiers demandent la suspension.
Dans le litige qui l'oppose à La Poste, le Comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) de la plate-forme de distribution du courrier de Taulhac, au Puy-en-Velay, demande la suspension de la réorganisation de la plate-forme, mise en 'uvre le 18 novembre dernier.
Cette réorganisation a entraîné la suppression de sept emplois (six facteurs et un agent courrier) sur une centaine d'emplois. Les tournées des facteurs sont passées de 80 à 74.
Une expertise a été commandée par le CHSCT. Elle a rendu ses conclusions en septembre. C'est principalement sur la lecture de ce rapport que les parties s'opposent. D'où l'audience, hier matin, au tribunal du Puy-en-Velay.
Pour Maître Bernard, d'un cabinet parisien, ce rapport pointe du doigt des « dangers imminents qui mettent en péril la santé des travailleurs ».
Il s'est attaché à prouver que la charge de travail des facteurs avait bien augmenté depuis la réorganisation de la plate-forme, et ainsi mettre en évidence la réalité de ces risques sur leur santé. Pour lui, « l'augmentation de la tache de travail est considérable suite à cette réorganisation et avec elle, les risques psychosociaux. On craint le pétage de plombs ou pire encore ! D'autant que quasiment la moitié des agents ont plus de 50 ans et sont d'autant plus sensibles à la pénibilité du travail ».
En face, Maître Truno, du barreau de Vichy et conseil de la Poste, jugeait en préambule la demande irrecevable, car « c'est aux organisations syndicales de saisir le tribunal et non au comité d'hygiène et de sécurité ». Néanmoins, il a rappelé le contexte économique que connaît La Poste : l'an dernier, elle a enregistré une baisse de 20 % du trafic du courrier et de 6 % de la distribution des colis. « Il faut adapter l'organisation à cette réalité » tonnait-il, arguant qu'informations et consultations du Comité d'hygiène et de sécurité comme des salariés s'étaient enchaînées depuis un an et demi.
Le juge des référés, Chantal Ferreira, a mis le jugement en délibéré. Il sera rendu le 15 janvier 2015.
Presse : La Montagne, 3/12/14
Expressions CGT : communiqué de presse commun aux 5 hopitaux, tract Sainte-Marie Le Puy
La CGT de l'association hospitalière Sainte-Marie, recouvrant des établissements situés à Clermont au Puy-en-Velay, à Nice, Privas et Rodez, monte au créneau.
Le syndicat s'indigne des conditions de travail et d'accueil des patients dans des "locaux vétustes", à l'exception de Rodez et Clermont-Ferrand, neufs ou rénovés récemment. " Cela entraîne de l'absentéisme chez le personnel, de l'épuisement prrofessionnel, du stress", dénonce Roger Rives, délégué syndical central.
"Nos directions font des écononomies sur le dos des salariés en se servant des absences maladie non remplacées. Nous travaillons à flux tendu. La valeur du point d'indice n'a pas augmenté depuis décembre 2010 ! Et un gel salarial est de nouveau annoncé en 2015."La CGT s'offusque par ailleurs d'une augmentation de certains postes de hauts cadres administratifs, jugée "inuttile". Le syndciat demande le remplacement de toutes les absences, des bâtimentts et des services "décents": "Le patient doit être au coeur des préoccupations !"
Documents en téléchargement :
== La psychiatrie « low-cost » est un danger pour tous ! (communiqué)
== La santé n'est pas une marchandise ! (tract)
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