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Une délégation altiligérienne de 50 salariés de l'énergie a participé mardi 4 novembre 2014 au rassemblement contre le projet de loi sur la transition énergétique au barrage de Bort les Orgues en Corrèze.

Le Progrès, 05/11/14

Auvergne-Limousin. Les syndicats CGT Énergie dénoncent la loi de transition énergétique

Mardi matin, les adhérents de la CGT énergie Haute-Loire ont pris la route pour rejoindre leurs homologues d’Auvergne et du Limousin au barrage de Bort-les-Orgues (Corrèze). Le syndicat appelait à un arrêt de travail de huit heures pour dénoncer « la privatisation du secteur de l’énergie sous-jacente à la loi de transition énergétique ». Les gaziers, hydrauliciens, électriciens… entendaient dire non à « la vente des barrages hydrauliques, des réseaux transports élec et gaz et de la distribution ». Selon eux, les nominations de Jean-Bernard Lévy et Laurence Parisot sont des signes annonciateurs. Par ce rassemblement corrézien, ils entendent se faire entendre sur la mise en place « d’un pôle public de l’énergie » et empêcher « l’explosion du modèle national ErDF-GrDF, conséquence d’une possible création de sociétés d’économie mixte ».


Communiqué du Syndicat CGT et UFICT-CGT Energie Haute-Loire

Concernant la mise en concurrence et la privatisation des concessions hydrauliques par la création de Sociétés d’Economie Mixte, et la régionalisation des concessions de distribution dans le projet de loi de Transition Energétique.

Avant son élection, le Président de la République, Monsieur François Hollande, avait annoncé par la voix de Monsieur François Brottes, actuel Président de la commission économique de l’Assemblée Nationale, sa volonté d’examiner des scénariis alternatifs à celui de la mise en concurrence des concessions hydrauliques, en opposition affichée avec l’ancien gouvernement de M. Sarkozy.

monatteInvitation aux adhérents de la CGT pour participer à la Commémoration de Pierre Monatte à Monlet le 11 novembre.

Le centenaire de la guerre de 1914, fait actuellement l’objet de nombreuses commémorations. Toutes n’ont pas la même symbolique : sur le département, nous avons eu un militant ouvrier, syndicaliste à la CGT, Pierre Monatte, né à Monlet, qui s’est opposé à cette guerre. Il a été un des rares, avec Jaurès, à dénoncer ce qui allait être une véritable hécatombe humaine.

Pierre Monatte a beaucoup compté dans la CGT, ce fut d’ailleurs le fondateur de la « Vie Ouvrière » (aujourd’hui NVO) et le témoin du congrès d’Amiens en 1906 (Charte d’Amiens).
Un article dans les pages centrales du dernier Solidaires (journal de l’UD) a été écrit sur le sujet.

Une conférence est organisée par la Libre Pensée, le mardi 11 novembre 2014, à Monlet près d’Allègre, à partir de 10h30 avec Loïc LE BARS, historien sur le syndicaliste que fut Monatte.
Elle sera suivie d’un repas à la salle polyvalente de Monlet (participation de 15€). Ensuite, à partir de 14h30, la pose d’une plaque sur la maison natale de P. Monatte aura lieu.

Cette cérémonie se déroulera donc sur son lieu de naissance, avec la présence de l’organisation FO, du maire de Monlet, de sa famille et de la CGT.

Vous pouvez vous inscrire pour participer à cette initiative à l’UD au 04.71.05.51.21 avant le vendredi 7 novembre 2014.

Alain Eyraud


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Zoomdici, 31/10/2014

[...] la CGT Cheminots de Haute-Loire tire de nouveau le signal d’alarme. "La situation de l’emploi sur la région Auvergne est catastrophique. Cela se traduit par la fermeture des guichets, la suppression des trains et notre département est fortement touché", est-il déploré.
Voici en détail le contenu du communiqué :
"La politique commerciale de la SNCF est axée essentiellement sur des modes de distribution déshumanisés (Internet, borne libre service). Les points de vente de Langeac, Ste Florine et Arvant sont menacés.
L’expérimentation sur les guichets se traduit par la fermeture de points de ventes le jeudi (Brassac les Mines pour la Haute-Loire). Le guichet de Langeac n’est tenu que quelques heures par jour depuis plusieurs semaines suite à un manque de personnel.

Ce jeudi noir du 23 Octobre 2014 renforce notre inquiétude. Les gares du Cendre, Vic le Comte, Brassac les Mines, Ste Florine, Brioude et Langeac étaient fermées. Seul point de vente ouvert pour les usagers au sud de Clermont-Fd : Issoire. C’est inadmissible !
Vendredi 31 Octobre 2014, plusieurs trains ont été supprimés sur la région en raison d’un manque de personnel.

Nous allons voir apparaître des ralentissements, vers le 15 décembre 2014, sur la ligne du Puy-Firminy avec une augmentation du temps de parcours de 20 minutes alors que l’Etat et la Région ont investi 48 M€ ces 7 derniers mois. Nous vous laisserons apprécier.
La CGT Cheminots Haute-Loire a pris ses responsabilités en alertant les élus (maires des gares menacées, député, conseiller général, président d’association pour la défense de lignes ferroviaires, etc..) et en exposant l’état sanitaire de l’emploi sur la région.

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A l'invitation du Front de Gauche 43, de la section PS du Puy, de Solidaires 43, Attac 43, FSU 43, CGT 43, la population est appelée à se rassembler vendredi 31 octobre à 18h au Puy Place des Droits de l'Homme ( rue du portail d'Avignon) pour affirmer son soutien aux assiégés de Kobane, la ville kurde, qui luttent courageusement contre DAESH. Au cours de ce rassemblement sera lu l'appel à la solidarité internationale de Narin Afrin, commandant militaire de la ville de Kobanê.

 Hydrauliciens, Transporteurs élec et gaz,
Distributeurs de l’Auvergne et du Limousin…
RASSEMBLEMENT REGIONAL
LE 04 NOVEMBRE
A PARTIR DE 9H30
AU BARRAGE DE BORT LES ORGUES

Loi de transition énergétique = Privatisation du secteur de l'énergie !

cgt-energie-affiche-transition-energetique-alerte-casseLes syndicats CGT Fédération Nationale Mines Énergies des 7 départements d'Auvergne et du Limousin, appellent à un grand rassemblement au barrage de Bort les Orgues le 4 novembre prochain. Il s'agira d'y dénoncer fermement les conséquences de la loi transition énergétique de Ségolène Royal, votée récemment à l'Assemblée Nationale. Les informations savamment "épandues" dans les grands médias ne concernent quasi que l'interdiction des couverts plastiques ou des sacs. Mais il ne faut pas regarder très loin dans cette loi, pour se rendre compte que même dans en matière d'écologie, seul le capital va tirer les marrons du feu.

Tout d'abord, l'intégralité des bâtiments résidentiels seront soumis au respect de nouvelles normes écologiques d'isolation thermique. Ce point peut paraître comme une avancée sociétale puisque le gaspillage, en terme de perdition de chaleur dans les constructions, est très important. Le problème est qu'on va assister à la naissance de nouveaux marchés privés (cabinets d'experts...), mais les salarié-e-s ont-ils les moyens de payer cette nouvelle taxe (quand ils sont propriétaires de leur habitation) qui sera uniquement au bénéfices d'intérêts privés ?

Mais surtout, et c'est ce qui va rassembler les militants CGT ce 4 novembre à Bort les Orgues, la loi de transition énergétique prévoit la libéralisation des infrastructures hydroélectriques. La création de sociétés d'économies mixtes, où l'État ne possédera plus que 34% des infrastructures (des barrages), pose un réel problème sous plusieurs aspects :

- La sécurité des concessions, et les risques sur la population.
- La régulation de la production d'électricité : cette production d'énergie renouvelable servira désormais la spéculation capitaliste, pour vendre "son" énergie au meilleur moment pour elle, mais pas pour les usagers.
- Le coût de l'énergie.
- La privatisation de biens publics, amortis, "rentables" et payés avec les deniers publics. Cela pose la même problématique que pour les concessions autoroutières.

La Fédération Mines-Énergies de la CGT exige la création d'un pôle public de l'énergie, pour sortir de la concurrence synonyme de hausses de tarifs, pour assurer l'égalité des territoires, pour répondre aux besoins des usagers et pour coordonner une véritable politique écologique en matière d'énergie.

Gilles GALLAND
Secrétaire Général CGT Energie43

Documents en téléchargement :

== Tract d'appel à l'action du 4 novembre (modalités de transport)
== Fiche d'inscription bus
== Affiche Transition énergétique / Alerte à la casse !

Merci de nous informer avant vendredi 31/10/14 de votre participation.
Par téléphone : 06 88 21 95 85                                
Par Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Dossier FNME CGT www.fnme-cgt.fr en consultation :
== Energie, la transition vers le marché

Pétition contre la mise en concurrence des concessions hydrauliques
== Signez la pétition

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Aujourd’hui, 27 octobre 2014 a eu lieu un CE extraordinaire suite à l’entretien préalable concernant le licenciement de Véronique Serve. L’Union Départementale CGT et le syndicat THC ont appelé les militants à se mobiliser pour la soutenir.

La direction de Cheynet sacrifie l’emploi et attaque les élus CGT. Avec cette répression syndicale, elle veut faire taire tous ceux qui s’opposent aux licenciements. Ce sont tous les salariés qui sont concernés.

Nous étions plus de 150 camarades réunis devant l’usine pour dire halte à la répression.

Le résultat du vote au CE est : les 4 élus CGT ont voté contre le licenciement et les 2 élus FO se sont abstenus.

La CGT mettra tout en œuvre pour que notre camarade ne soit pas licenciée. Les militants CGT ne sont pas des voyous.

Quand ont touche à un militant CGT, on touche à toute la CGT.


  • Intervention d'Alain Eyraud pour l'UD CGT :

Pas touche aux salariés, pas touche aux militants !
La répression syndicale ça suffit !

La direction de Cheynet est totalement incompétente puisqu’elle fait des licenciements à répétition depuis des années et ce sont toujours les salariés qui en sont les victimes. C’est la direction qui a fait passer le nombre de salariés de l’entreprise de 650 à 200 aujourd’hui après les plans de licenciements.

Pour elle, et pour tous ceux qui la soutiennent, c’est normal, il vaut mieux sacrifier l’emploi et satisfaire les actionnaires. Ce qu’ils trouvent anormal, c’est la résistance des salariés et des syndicats qui les défendent. Ils veulent qu’on les laisse licencier en silence et appliquer librement la casse sociale, alors que le chômage augmente sans cesse. Ce n’est pas de plus de chômeurs dont nous avons besoin, mais plus d’emplois et des salaires pour faire vivre les gens de St Just Malmont.

Pour la CGT et pour nos militants, c’est le rôle, plus même le devoir, d’un syndicat de défendre l’emploi et les salariés. Les militants CGT ne sont pas des voyous, ils défendent l’outil de production et les emplois. Grâce à leur détermination nous avons pu éviter le pire et maintenir le site pour que St Just Malmont ne soit pas désert pour toute la population et une ville morte. Nous le savons bien un emploi industriel détruit induit trois autres emplois.