Monique Longeon Marie Lucienne Auvachez CGT 43 Jo Chapuis ADMR UNA aide domicile Langeac


La Montagne,18/12/14

Le conseil d’administration de l’ADMR de Langeac a décidé récemment de rejoindre l’UNA (Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles ; ADMR et UNA étant les deux acteurs majeurs de l’aide à domicile à but non lucratif). Les représentants du personnel et leur syndicat ont pris acte de cette décision mais « ne veulent pas être pris en otage sur le choix d’un employeur ». En ce sens, ils ont demandé qu’un accord local soit négocié entre le syndicat et le repreneur.
Selon la CGT, le nouvel employeur est d’accord pour engager cette négociation et pour signer un accord avant le 31 décembre. Pour la CGT et ses déléguées, cet accord doit prévoir le maintien de tous les emplois (une trentaine) et de tous les contrats de travail (50) mais également le maintien des frais de déplacement : « l’employeur s’est engagé oralement à rendre en compte nos revendications ».

Sur le papier, il n’y a donc pas de difficulté. Mais dans la réalité, ça coince un peu :
« La fédération ADMR fait pression sur les salariés et sur les usagers pour nous dire de ne pas quitter l’ADMR » expliquent Monique Longeon et Marie-Lucienne Auvachez, représentantes CGT.
De nouveaux contrats de travail (surtaxés par La Poste, donc à récupérer en payant) ont été envoyés aux salariés : « On leur dit de ne pas signer, mais les gens ont peur. Les usagers, eux aussi sont inquiets, la fédération ADMR est en train de les rendre fous ».

Et d’insiter : « Nous ne sommes pas là pour choisir un employeur. Mais nous e voulons pas être pris en otage dans une querelle qui existerait entre deux fédérations. Et comme nous faisons partie de l’une des plus grosses associations de l’ADMR, ils ont peut-être peur que notre départ fasse boule de neige… »

Les salariés devaient être convoqués par l’ADMR mercredi soir à Langeac. Certains d’entre eux évoquent déjà un mouvement de grève…

 


alain-eyraud-pascal-samouth-fo-point-presse-11-dec-14

Point presse du 11 décembre 2014 des organisations syndicales CGT, F0, FSU, Solidaires

Le gouvernement doit satisfaire les revendications des salariés, pas celles du patronat !

La politique économique du gouvernement, co-organisée avec la commission européenne, conduit à la précarité des salariés, des jeunes et des retraités. Les centaines de milliards d’euros d’aides fiscales et sociales données chaque année au patronat fragilisent notre système de protection sociale et le service public. Aucune contrepartie au maintien de l’emploi n’est exigée. Le pacte de responsabilité mis en œuvre par le gouvernement prévoit 50 milliards « d’économies » en 3 ans pris sur le service public, la sécurité sociale, les salaires, les retraites et les prestations sociales ! Et 41 milliards de cadeaux supplémentaires au patronat !

C’est une politique d’austérité : elle amène à des catastrophes partout où elle a été mise en place (Grèce, Espagne, Portugal…). Elle conduit inévitablement à une aggravation de la répression syndicale.

Depuis 30 ans, les gouvernements exonèrent le patronat de cotisations sociales. Le résultat se traduit par un chômage de masse et une explosion du nombre de travailleurs pauvres.

Le gouvernement donne raison à toutes les demandes du patronat, celui-ci n’est jamais rassasié : remise en cause du smic, des 35 heures, des jours fériés, des seuils sociaux, des prud’hommes, du repos du dimanche…
Le MEDEF ose même manifester alors qu’il se gave déjà (30% d’augmentation des bénéfices du CAC40 en 1 an) …

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires condamnent le pacte de responsabilité et en demandent le retrait.

Ce n’est pas le patronat qu’il faut aider, ce sont les revendications urgentes des salariés qu’il faut satisfaire:

  • Augmenter les salaires (qui sont bloqués dans la Fonction Publique et dans de nombreux secteurs) C’est bon pour l’économie (augmentation de la consommation) et bon pour la sécurité sociale (1 euro de plus de l’heure dans le privé et 8% d’augmentation du point d’indice dans le public : ce sont 15 milliards pour la Sécu).

  • L’emploi est une préoccupation majeure des salariés de notre pays. Le gouvernement verse des aides publiques aux entreprises privées, il doit bloquer les licenciements, les délocalisations, les fermetures d’entreprises, y compris en nationalisant ! Ce n’est pas en augmentant la durée légale du travail et en dérèglementant le droit du travail que l’on combat le chômage : STOP au projet de loi Macron !


cgt-haute-loire-chsct-poste-tribunal-dec-14

La Montagne, 12/12/14

Le tribunal rendra sa décision le 15 janvier prochain à propos de la réorganisation de la plate-forme de distribution de courrier de Taulhac, pour laquelle les postiers demandent la suspension.

Dans le litige qui l'oppose à La Poste, le Comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) de la plate-forme de distribution du courrier de Taulhac, au Puy-en-Velay, demande la suspension de la réorganisation de la plate-forme, mise en 'uvre le 18 novembre dernier.

Cette réorganisation a entraîné la suppression de sept emplois (six facteurs et un agent courrier) sur une centaine d'emplois. Les tournées des facteurs sont passées de 80 à 74.

Une expertise a été commandée par le CHSCT. Elle a rendu ses conclusions en septembre. C'est principalement sur la lecture de ce rapport que les parties s'opposent. D'où l'audience, hier matin, au tribunal du Puy-en-Velay.

Pour Maître Bernard, d'un cabinet parisien, ce rapport pointe du doigt des « dangers imminents qui mettent en péril la santé des travailleurs ».

Il s'est attaché à prouver que la charge de travail des facteurs avait bien augmenté depuis la réorganisation de la plate-forme, et ainsi mettre en évidence la réalité de ces risques sur leur santé. Pour lui, « l'augmentation de la tache de travail est considérable suite à cette réorganisation et avec elle, les risques psychosociaux. On craint le pétage de plombs ou pire encore ! D'autant que quasiment la moitié des agents ont plus de 50 ans et sont d'autant plus sensibles à la pénibilité du travail ».

En face, Maître Truno, du barreau de Vichy et conseil de la Poste, jugeait en préambule la demande irrecevable, car « c'est aux organisations syndicales de saisir le tribunal et non au comité d'hygiène et de sécurité ». Néanmoins, il a rappelé le contexte économique que connaît La Poste : l'an dernier, elle a enregistré une baisse de 20 % du trafic du courrier et de 6 % de la distribution des colis. « Il faut adapter l'organisation à cette réalité » tonnait-il, arguant qu'informations et consultations du Comité d'hygiène et de sécurité comme des salariés s'étaient enchaînées depuis un an et demi.

Le juge des référés, Chantal Ferreira, a mis le jugement en délibéré. Il sera rendu le 15 janvier 2015.

faujour-coupe-budgetaire-hopital 

Presse : La Montagne, 3/12/14
Expressions CGT : communiqué de presse commun aux 5 hopitaux, tract Sainte-Marie Le Puy

La CGT de l'association hospitalière Sainte-Marie, recouvrant des établissements situés à Clermont au Puy-en-Velay, à Nice, Privas et Rodez, monte au créneau.

Le syndicat s'indigne des conditions de travail et d'accueil des patients dans des "locaux vétustes", à l'exception de Rodez et Clermont-Ferrand, neufs ou rénovés récemment. " Cela entraîne de l'absentéisme chez le personnel, de l'épuisement prrofessionnel, du stress", dénonce Roger Rives, délégué syndical central.

"Nos directions font des écononomies sur le dos des salariés en se servant des absences maladie non remplacées. Nous travaillons à flux tendu. La valeur du point d'indice n'a pas augmenté depuis décembre 2010 ! Et un gel salarial est de nouveau annoncé en 2015."La CGT s'offusque par ailleurs d'une augmentation de certains postes de hauts cadres administratifs, jugée "inuttile". Le syndciat demande le remplacement de toutes les absences, des bâtimentts et des services "décents": "Le patient doit être au coeur des préoccupations !"

Documents en téléchargement :

== La psychiatrie « low-cost » est un danger pour tous ! (communiqué)
== La santé n'est pas une marchandise ! (tract)

 
cgt-haute-loire-premier-syndicat-fonction-publique

Le Progrès, 10/12/14

Haute-Loire. Le syndicat a réalisé de très bons scores lors des élections des représentants du personnel dans la fonction publique.

Dans le département, la CGT reste la première organisation syndicale dans la fonction publique. Elle est largement majoritaire dans le secteur hospitalier, avec 67 % des suffrages, et dans la fonction publique territoriale avec 57 %.

« Nous nous félicitons que les agents, par milliers, encouragent et soutiennent l’orientation unitaire et combative de la CGT43 » souligne Pierre Marsein, le secrétaire départemental. Pour Maxime Peyroux, ce succès est le fruit « d’une proximité et d’une présence sur le terrain qui ne se trahit pas, ce qui forme au final un maillage gagnant ».

Du côté des revendications, la CGT fustige sans détour « un contexte d’attaques incessantes contre le service public (La Poste par exemple) ». Et d’ajouter « La CGT continuera à lutter pour mettre en avant un service public qui défend ses agents, utile et efficace pour les usagers ».

« On lutte aussi pour de meilleures conditions de travail, et contre la précarité dans les collectivités ». Sur un mode plus politique, Pierre Marsein annonce « la bagarre engagée contre les plans libéraux du gouvernement, comme la loi Macron, et plus largement la politique qui tue les pouvoirs publics ».

La CGT annonce même « des heures chaudes à venir », notamment face à la réforme territoriale « qui se met en place et qui touche les usagers ».

Concernant le milieu hospitalier, Huguette Julien s’avoue « inquiète face aux budgets annoncés en 2015, avec des réductions de postes à redouter ». Les difficultés concerneraient également la prise en charge des personnes âgées.

Gérard Adier


manifestation-cgt-commerce-vichy-lmt 

Communiqué du syndicat du commerce et des services Haute-Loire

A l’occasion de son 14ème congrès de Vichy, la fédération du commerce et des services CGT a réaffirmé son engagement pour la lutte contre le travail du dimanche.

De très nombreux camarades sont intervenus pour demander que la fédé fasse de cette thématique une priorité. Dans ce cadre, le syndicat départemental du commerce et des services CGT Haute-Loire, renouvelle également son opposition totale au travail dominical, mesure de régression sociale majeure.

En effet, le projet du ministre MACRON prévoit de porter de 5 à 12 le nombre de dimanche d’ouvertures autorisées de droit aux enseignes commerçantes. De plus ,dans les entreprises de moins de 20 salariés, il est prévu qu’il n’y aura aucune contrepartie pour ceux-ci.

Notre syndicat persiste dans son analyse et invite toutes les structures CGT  à partager nos revendications avec les salariés et à fortiori les adhérents et militants.
Le travail du dimanche est économiquement absurde et socialement injuste. En effet, le pouvoir d’achat des ménages n’est pas extensible au nombre de jours d’ouvertures  des commerces. De plus, ces ouvertures n’entraînent même pas une augmentation du chiffre d’affaire comme l’indiquent déjà des études économiques.

Le véritable objectif du patronat et du gouvernement est de détricoter le droit du travail afin de faire sauter le verrou majeur qu’est le repos du dimanche. En cela, le secteur du commerce constitue le laboratoire du MEDEF. Qui peut douter que la remise en cause de ce droit acquis de haute lutte, ne serait en suite étendue à toutes les activités économiques ? Nous sommes donc bien en présence d’un enjeu sociétal de premier ordre, que toute la CGT doit bien mesurer.

Notre syndicat réaffirme que seule l’augmentation des salaires, permettra une relance de la croissance. En ce sens, notre revendication d’un SMIC à 1700 euros reste plus que jamais d’actualité.