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Le Progrès, 30/09/14

Une quarantaine de personnes étaient réunies mardi après-midi devant l’entreprise, à Saint-Just-Malmont, afin de dénoncer la « répression syndicale ».

Une déléguée CGT dit avoir été agressée par la DRH le 22 septembre. « Lors d’un débrayage, nous sommes montés dans son bureau pour lui demander une liste des personnes licenciées. J’ai pris une feuille que j’ai agitée devant elle. Et là elle a perdu son sang-froid, m’a accroché le bras et m’a secoué dans tous les sens », détaille Véronique Serve.
La direction récuse cette affirmation expliquant que « depuis la mise en redressement judiciaire, la CGT n’a de cesse de faire capoter tout ce qu’on entreprend  ».
Le plan de continuation chez Cheynet & Fils prévoit 113 suppressions de postes. Après les reclassements et les départs volontaires, il devrait y avoir une cinquantaine de licenciements secs.

  • Expression CGT : Intervention de soutien de l'UD

Pas touche aux salariés, pas touche aux militants
La répression syndicale ça suffit !

La direction de Cheynet est totalement incompétente puisqu’elle fait des licenciements à répétition depuis des années et ce sont toujours les salariés qui sont les victimes.
C’est la direction qui a fait passer le nombre de salariés de l’entreprise de 650 à 200 aujourd’hui après le plan de licenciement.
Pour elle, et pour tous ceux qui la soutiennent, c’est normal, l’emploi sacrifié c’est normal. Ce qu’ils trouvent anormal, c’est la résistance des salariés et des syndicats qui les défendent. Ils veulent qu’on les laisse licencier en silence et appliquer librement la casse sociale.
Pour la CGT et pour nos militants, c’est le rôle, plus même le devoir, d’un syndicat de défendre l’emploi et les salariés.

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Non au blocage des pensions et aux prélèvements excessifs !

Par décision du Premier ministre qui vient de confirmer le gel des pensions pour 2014, toute revalorisation des retraites est maintenant reportée, au mieux, à octobre 2015.   
La prime exceptionnelle de 40 pour les pensions inférieures à 1 200 (3 par mois !) est bien loin de répondre aux attentes des retraités.  
La hausse du minimum-vieillesse annoncée de longue date, fera passer cette allocation de 792 à 800 (1% d’augmentation !),  laissant toujours les personnes âgées concernées sous le seuil de pauvreté fixé à 987 €.
Alors que les dépenses contraintes (chauffage, alimentation, ) ne subissent ni diminution,  ni déflation, le pouvoir d’achat des retraités a été largement entamé ces dernières années  par  :  
La disparition de la demi-part fiscale pour les veuves et veufs  
La fiscalisation pour la majoration pour enfants  
La hausse des dépenses de santé  
L’augmentation récente de la TVA   L’instauration  depuis  le  1er   avril  2013  d’une  taxe  de  0,3% (CASA)  au  titre  de  la  « solidarité »  Les  retraites  complémentaires  Agirc  et  Arrco,  non  revalorisées, sont menacées et leur pérennité est mise en doute.   
La loi d’adaptation de la société au vieillissement, actuellement en débat au Parlement, ne prévoit pas de financement suffisant pour financer les actions envisagées.  
Pour rappeler nos légitimes revendications  et pour soutenir la délégation intersyndicale qui sera reçue   
Rassemblement  devant la  Préfecture au Puy-en-Velay   

MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 à  10 heures VENEZ NOMBREUX ! Nous comptons sur votre soutien !

Document à télécharger :
== Tract Retraité-e-s, ensemble, réagissons !

 

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Cheynet : ni licenciements, ni repression syndicale !

La première de nos responsabilités syndicales est d’être solidaires et présents lorsqu’un de nos militants, syndiqués et/ou élus, est discriminé dans son entreprise.

Chez Cheynet, alors que cette entreprise supprime des emplois, une élue CGT, dans l’exercice de son mandat, a été agressée physiquement par la DRH. C'est pourtant elle qui se trouve sous le coup d’une procédure disciplinaire.

Nous ne pouvons tolérer et rester sans réponse face à de tels agissements.

Tout le monde est concerné par la répression syndicale dans les entreprises. Tous les élus CGT doivent faire preuve de solidarité.

L’Union Départementale demande à tous les syndicats et sections syndicales de participer au rassemblement le mardi 30 septembre à 13h30 à St Just Malmont.

Pierre Marsein

Document à télécharger :
== Tract Ni licenciement, ni repression syndicale

 

 

 

 

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Haute-Loire Infos, 24/09/14

Les agents de la fonction publique manifesteront le 16 octobre dans les rues du Puy-en-Velay, à l'appel de la CGT.

Qu'ils soient agents de l'Etat, de la fonction hospitalière, ou territoriale, tous se feront entendre sur les suppressions de postes, les conditions de travail, et le phénomène de précarité qui touche aujourd'hui de plus en plus de fonctionnaires. Le syndicat dénonce un manque de moyens dans la fonction publique, et pointe du doigt la politique menée par le gouvernement. Il compte peser de tout son poids lors des élections professionnelles qui auront lieu le 4 décembre...

Il y a de plus en plus de fonctionnaires pauvres selon la CGT Haute-Loire. Les conditions de travail se dégradent au fil des années, et celà se ressent sur l'état de santé de certains d'entre eux, a expliqué Huguette Julien, secrétaire de l'UD CGT 43 Santé et Action Social lors d'une conférence de presse destinée à annoncer la journée de grève et d'action du 16 octobre au Puy-en-Velay. Ce jour là, les agents de la fonction publique d'Etat, territoriale, ou hospitalière, sont invités à se faire entendre sur leurs conditions de travail, leurs salaires, ou la réforme de la retraite voulue par le gouvernement " La fonction publique est un socle qui permet à la société française une certaine stabilité et égalité. Notre avenir doit être consolidé plutôt que détruit ".

Entourée d'autres représentants syndicaux de la fonction publique, elle a dénoncé la suppression de poste dans la fonction hospitalière (200 postes manquants au centre hospitalier Emile-Roux, 300 dans les autres établissements de santé du département), et les conséquences que celà avaient au niveau de la prise en charge des patients " On ne nous laisse plus le temps de soigner. C'est impossible de continuer à restreindre les postes. Les personnels non médicaux se sentent méprisés ".

Au niveau de l'Education Nationale, les resposables syndicaux dénoncent les conséquences liées à la mise en place des rythmes scolaires.

Dans la fonction territoriale, on s'inquiète sur les répercussions liées au rapprochement des régions " On va devenir une zone d'indiens ! ". Il risque, en effet, d'avoir de gros impacts sur le plan économique en Haute-Loire.

La CGT veut donc peser de tout son poids lors des élections professionnelles qui auront lieu le 4 décembre prochain, afin de faire entendre les revendications des salariés de la fonction publique, et être représentées dans les différentes commissions paritaires. Les agents de la fonction hospitalière et territoriale voteront sur leur lieu de travail ou par correspondance, ceux de l'Education Nationale passeront par le vote électronique. Environ 15 000 personnes sont concernées sur le département de la Haute-Loire.


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Le Progrès, 24/09/14
Expression Syndicat CGT C.H. Ste Marie – Le Puy en Velay : communiqué de presse, tract
La dégringolade, acte 2

Le Puy-en-Velay. Une délégation de personnels soignants CGT s’est imposé auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) pour obtenir un rendez-vous.

Une semaine après avoir alerté les pouvoirs publics, les organismes de tutelle et le grand public, la CGT de l’hôpital Sainte-Marie a décidé de ne pas relâcher la pression.

Mardi après-midi, n’ayant pas obtenu de réponse à ses demandes de rendez-vous, une délégation composée de personnels soignants CGT s’est rendue dans les locaux de la délégation territoriale de l’agence régionale de santé (ARS) au Puy-en-Velay.

Après avoir rencontré le responsable, ils ont obtenu l’assurance que le dossier de l’hôpital Sainte-Marie était en cours d’étude et qu’un rendez-vous leur serait prochainement proposé.

Ce qui n’empêche pas les délégués syndicaux de maintenir leur mobilisation. Une assemblée générale du personnel est prévue mardi 30 septembre après une rencontre avec la direction de l’établissement et dans l’attente du rendez-vous avec l’ARS.

La CGT dénonce « des risques de burn-out et une sécurité moindre »

Pour l’heure, les délégués CGT, qui se disent surpris de l’absence de réponse des autres organisations syndicales, continuent de mettre en avant leurs trois mots d’ordre. Le premier consiste à « remettre le patient au sein du dispositif ». Ce qui revient à dire que les personnels soignants souhaitent se consacrer plus aux patients qu’aux tâches administratives de plus en plus nombreuses.

Deuxième pierre d’achoppement, le non-remplacement des personnels, pour des raisons budgétaires selon eux, qui entraîne des risques de burn-out et une sécurité moindre. La situation dans ce domaine se serait aggravée ces derniers mois, notamment pendant les heures de nuit.

Reste la question des salaires. À ce sujet, les délégués CGT rappellent que les premiers salaires sont en dessous du SMIC et ne l’atteignent qu’à la faveur d’une prime de rattrapage.

James Taffoirin

Documents à télécharger :
== Communiqué de presse
== Tract La dégringolade, acte 2

 


maurad-rhabi-cgt-thcLe Progrès, 19/09/14

Saint-Just-Malmont. Maurad Rabhi, secrétaire de la fédération Textile habillement cuir au niveau national, a évoqué, jeudi après-midi, la possibilité de lancer une procédure.

Les lettres de licenciements et de reclassements seraient sur le point de partir des bureaux de Cheynet & Fils, à Saint-Just-Malmont. Près de 50 salariés devraient être licenciés, alors qu’un peu plus de 20 se verront proposer un reclassement.

Jeudi après-midi, à Blavozy, l’Union départementale de la CGT organisait sa grande réunion de rentrée en présence de Maurad Rabhi, secrétaire de la fédération Textile habillement cuir (THC) et Baptiste Talbot, secrétaire de la fédération des services publics.

Maurad Rabhi est venu plusieurs fois en Haute-Loire cet été pour rencontrer les syndicalistes et la direction de Cheynet & Fils. « Les choses se sont faites à la va-vite, juste avant les congés. Nous avons fait faire une étude économique à un expert et elle montre qu’il n’y a aucune raison de faire un plan d’un aussi gros volume. Nous réfléchissons donc à lancer une procédure pour contester le plan en lui-même devant le tribunal administratif », détaille-t-il. L’objectif serait de faire annuler l’ensemble du plan de sauvegarde de l’emploi. Le syndicat dispose de deux mois pour agir dans ce sens.

Ce possible recours au tribunal administratif vient rappeler le climat de défiance qui règne au sein de l’entreprise depuis plusieurs semaines. La CGT, qui n’hésite pas à pointer du doigt une direction « déloyale », n’aurait plus de contact avec FO (39 % des salariés syndiqués). Remonté, Maurad Rabhi a dénoncé des rapports très tendus. « Je condamne fortement la répression syndicale. Ce qui se passe dans cette entreprise est un scandale alors qu’on parle partout de dialogue social. Nous nous indignons des méthodes employées par la direction pour mettre la pression aux délégués. »

Sophie Albanesi