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Le Progrès, 10/03/15

Dans la continuité de la Journée internationale des droits des femmes, le collectif « femmes » du syndicat CGT a pris la parole pour expliquer la condition des travailleuses et lister les revendications. Proclamée dans la loi, l’égalité est loin d’être effective, l’écart salarial, l’écart de pension de retraite entre femmes et hommes est bien réel dans nombre d’entreprises. « Dans mon usine, il y a une grille hommes et une grille femmes. On constate un écart de 60 euros par mois sur le plus petit coefficient de la grille plasturgie », explique Patricia Michel, première femme déléguée du personnel chez Recticel-Langeac.

 

« Là où les syndicats ne sont présents, les inégalités sont encore plus importantes. Pourquoi n’arrive-t-on pas en mettre en place la loi sur l’égalité salariale », questionne Michèle Chaumet.

La mixité au travail, la revalorisation financière des métiers à prédominance féminine, la limitation des temps partiels, le conditionnement des aides publiques au respect de la loi, la lutte contre les violences, la limitation du travail le dimanche, la garantie de l’articulation vie privée vie professionnelle… Longue est la liste des revendications.

Christophe Tessier