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 La Montagne, 26/09/14

Le Conseil de Prud’hommes du Puy-en-Velay a examiné, hier après-midi, le dossier de 50 salariés de la Poste de Haute-Loire qui demandent « l’égalité de leur rémunération ».

En janvier dernier, 50 salariés de la Poste de Haute-Loire ont saisi le Conseil de Prud'hommes du Puy-en-Velay pour demander l'égalité de leur salaire avec celui des fonctionnaires sur un élément de leur rémunération : le complément Poste.

« Nous avons groupé les 50 dossiers », confie Pascale Falcon, secrétaire départementale de la CGT Fapt Haute-Loire, tout en rappelant que « cette saisine fait suite à un long contentieux » pour le respect du principe fondamental « à travail égal, salaire égal ».

Les 50 employés de droit privé réclament des arriérés de salaires sur cinq ans, représentant la différence de ce « complément poste » entre eux et un postier effectuant la même tâche mais sous statut de droit public, c'est-à-dire de fonctionnaire. Cette « inégalité salariale, selon la représentante syndicale, avait déjà été pointé par le sénateur Larcher, en 1998, dans son rapport sur la Poste ».
Le manque à gagner, par postier contractuel, se chiffre en moyenne à plus de 650 € par an. Quant au montant total de l'ensemble des requêtes sur cinq ans, il s'élève à environ 165.640 € ».

La Direction de la Poste « ne souhaite pas faire de commentaires sur le fond car l'affaire est en cours ».

Le jugement doit être rendu le 22 janvier prochain.

Jean-Luc Chabaud


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Intervention des cheminots lors de l'assemblée générale du syndicat CGT Haute-Loire

Le mouvement de juin 2014 restera dans l’histoire de la famille cheminote.
À présent, il faut poursuivre le combat pour gagner d’autres avancées.

Chiens de garde médiatiques, gouvernement décomplexé et direction méprisante travaillant à la division n’ont pas réussi à empêcher une majorité de cheminots de combattre avec la CGT une réforme qu’ils jugent néfaste pour le service public.

Face à la casse organisée, la CGT revendique une autre structuration de notre entreprise que celle dorénavant prévue par la loi, ainsi que la recherche d’un financement pérenne du système pour un service public ferroviaire de qualité. Il faut maintenant amplifier les débats pour convaincre dans et hors de l’entreprise sur les méfaits de cette loi contre-productive dont les répercussions ne vont pas tarder à impacter les usagers, les chargeurs et la population de tout le pays.

Combien de lignes, de gares, de guichets vont-ils fermer ? Combien de chargeurs vont-ils encore être mis en demeure de choisir un autre mode de transport que le ferroviaire, voire être obligés de délocaliser ou de fermer les portes de leur entreprise ? Combien de pans entiers du territoire vont-ils être sacrifiés ?

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Le Progrès, 30/09/14

Une quarantaine de personnes étaient réunies mardi après-midi devant l’entreprise, à Saint-Just-Malmont, afin de dénoncer la « répression syndicale ».

Une déléguée CGT dit avoir été agressée par la DRH le 22 septembre. « Lors d’un débrayage, nous sommes montés dans son bureau pour lui demander une liste des personnes licenciées. J’ai pris une feuille que j’ai agitée devant elle. Et là elle a perdu son sang-froid, m’a accroché le bras et m’a secoué dans tous les sens », détaille Véronique Serve.
La direction récuse cette affirmation expliquant que « depuis la mise en redressement judiciaire, la CGT n’a de cesse de faire capoter tout ce qu’on entreprend  ».
Le plan de continuation chez Cheynet & Fils prévoit 113 suppressions de postes. Après les reclassements et les départs volontaires, il devrait y avoir une cinquantaine de licenciements secs.

  • Expression CGT : Intervention de soutien de l'UD

Pas touche aux salariés, pas touche aux militants
La répression syndicale ça suffit !

La direction de Cheynet est totalement incompétente puisqu’elle fait des licenciements à répétition depuis des années et ce sont toujours les salariés qui sont les victimes.
C’est la direction qui a fait passer le nombre de salariés de l’entreprise de 650 à 200 aujourd’hui après le plan de licenciement.
Pour elle, et pour tous ceux qui la soutiennent, c’est normal, l’emploi sacrifié c’est normal. Ce qu’ils trouvent anormal, c’est la résistance des salariés et des syndicats qui les défendent. Ils veulent qu’on les laisse licencier en silence et appliquer librement la casse sociale.
Pour la CGT et pour nos militants, c’est le rôle, plus même le devoir, d’un syndicat de défendre l’emploi et les salariés.

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Non au blocage des pensions et aux prélèvements excessifs !

Par décision du Premier ministre qui vient de confirmer le gel des pensions pour 2014, toute revalorisation des retraites est maintenant reportée, au mieux, à octobre 2015.   
La prime exceptionnelle de 40 pour les pensions inférieures à 1 200 (3 par mois !) est bien loin de répondre aux attentes des retraités.  
La hausse du minimum-vieillesse annoncée de longue date, fera passer cette allocation de 792 à 800 (1% d’augmentation !),  laissant toujours les personnes âgées concernées sous le seuil de pauvreté fixé à 987 €.
Alors que les dépenses contraintes (chauffage, alimentation, ) ne subissent ni diminution,  ni déflation, le pouvoir d’achat des retraités a été largement entamé ces dernières années  par  :  
La disparition de la demi-part fiscale pour les veuves et veufs  
La fiscalisation pour la majoration pour enfants  
La hausse des dépenses de santé  
L’augmentation récente de la TVA   L’instauration  depuis  le  1er   avril  2013  d’une  taxe  de  0,3% (CASA)  au  titre  de  la  « solidarité »  Les  retraites  complémentaires  Agirc  et  Arrco,  non  revalorisées, sont menacées et leur pérennité est mise en doute.   
La loi d’adaptation de la société au vieillissement, actuellement en débat au Parlement, ne prévoit pas de financement suffisant pour financer les actions envisagées.  
Pour rappeler nos légitimes revendications  et pour soutenir la délégation intersyndicale qui sera reçue   
Rassemblement  devant la  Préfecture au Puy-en-Velay   

MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 à  10 heures VENEZ NOMBREUX ! Nous comptons sur votre soutien !

Document à télécharger :
== Tract Retraité-e-s, ensemble, réagissons !

 

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Cheynet : ni licenciements, ni repression syndicale !

La première de nos responsabilités syndicales est d’être solidaires et présents lorsqu’un de nos militants, syndiqués et/ou élus, est discriminé dans son entreprise.

Chez Cheynet, alors que cette entreprise supprime des emplois, une élue CGT, dans l’exercice de son mandat, a été agressée physiquement par la DRH. C'est pourtant elle qui se trouve sous le coup d’une procédure disciplinaire.

Nous ne pouvons tolérer et rester sans réponse face à de tels agissements.

Tout le monde est concerné par la répression syndicale dans les entreprises. Tous les élus CGT doivent faire preuve de solidarité.

L’Union Départementale demande à tous les syndicats et sections syndicales de participer au rassemblement le mardi 30 septembre à 13h30 à St Just Malmont.

Pierre Marsein

Document à télécharger :
== Tract Ni licenciement, ni repression syndicale

 

 

 

 

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Haute-Loire Infos, 24/09/14

Les agents de la fonction publique manifesteront le 16 octobre dans les rues du Puy-en-Velay, à l'appel de la CGT.

Qu'ils soient agents de l'Etat, de la fonction hospitalière, ou territoriale, tous se feront entendre sur les suppressions de postes, les conditions de travail, et le phénomène de précarité qui touche aujourd'hui de plus en plus de fonctionnaires. Le syndicat dénonce un manque de moyens dans la fonction publique, et pointe du doigt la politique menée par le gouvernement. Il compte peser de tout son poids lors des élections professionnelles qui auront lieu le 4 décembre...

Il y a de plus en plus de fonctionnaires pauvres selon la CGT Haute-Loire. Les conditions de travail se dégradent au fil des années, et celà se ressent sur l'état de santé de certains d'entre eux, a expliqué Huguette Julien, secrétaire de l'UD CGT 43 Santé et Action Social lors d'une conférence de presse destinée à annoncer la journée de grève et d'action du 16 octobre au Puy-en-Velay. Ce jour là, les agents de la fonction publique d'Etat, territoriale, ou hospitalière, sont invités à se faire entendre sur leurs conditions de travail, leurs salaires, ou la réforme de la retraite voulue par le gouvernement " La fonction publique est un socle qui permet à la société française une certaine stabilité et égalité. Notre avenir doit être consolidé plutôt que détruit ".

Entourée d'autres représentants syndicaux de la fonction publique, elle a dénoncé la suppression de poste dans la fonction hospitalière (200 postes manquants au centre hospitalier Emile-Roux, 300 dans les autres établissements de santé du département), et les conséquences que celà avaient au niveau de la prise en charge des patients " On ne nous laisse plus le temps de soigner. C'est impossible de continuer à restreindre les postes. Les personnels non médicaux se sentent méprisés ".

Au niveau de l'Education Nationale, les resposables syndicaux dénoncent les conséquences liées à la mise en place des rythmes scolaires.

Dans la fonction territoriale, on s'inquiète sur les répercussions liées au rapprochement des régions " On va devenir une zone d'indiens ! ". Il risque, en effet, d'avoir de gros impacts sur le plan économique en Haute-Loire.

La CGT veut donc peser de tout son poids lors des élections professionnelles qui auront lieu le 4 décembre prochain, afin de faire entendre les revendications des salariés de la fonction publique, et être représentées dans les différentes commissions paritaires. Les agents de la fonction hospitalière et territoriale voteront sur leur lieu de travail ou par correspondance, ceux de l'Education Nationale passeront par le vote électronique. Environ 15 000 personnes sont concernées sur le département de la Haute-Loire.