Encore de belles avancées gagnées par la CGT chez G'IMPRIM avec le soutien des salariés ! Près de 100 euros brut en plus par mois et la suppression d'une prime non cotisée convertie en prime annuelle cotisée à hauteur de 4000 € ! Pour éviter une smicardisation du plus grand nombre, il faut que tous les salaires augmentent autant que l'inflation et le SMIC. Plus nombreux, plus forts, on s'organise avec la CGT ! Syndiquez-vous !
Chez G’IMPRIM, entreprise de moins de 50 salariés qui fait de l’impression films plastiques d'emballages, la grève majoritaire pour les salaires a payé.
Depuis son transfert sur le site de Sainte Sigolène en 1998, il n’y avait jamais eu de conflit social. Mais pour ne plus voir leurs fiches de paye amputées par l’inflation et par des bénéfices qui transitent dans le groupe Granger, 28 des 40 salariés en ont collectivement décidé autrement. Les salariés ont d’abord tiré le signal d’alarme en organisant des débrayages les 18 et 19 mars. Parce que la direction n’a pas voulu entendre leurs légitimes revendications, c’est une grève totale qui s’est poursuivie à partir du mercredi 20 mars, avec une production quasiment à l’arrêt. La colère était forte comme en témoigne la grève qui montre la cohésion des salariés avec les délégués CGT pour faire aboutir leurs revendications.
Près de 100 euros brut en plus par mois et la suppression d'une prime non cotisée convertie en prime annuelle cotisée à hauteur de 4000 €
Mieux que des primes exceptionnelles non cotisées cédées par la direction, la délégation CGT a réclamé une augmentation pérenne des salaires d’1€ de plus de l’heure. Face à la majorité des salariés en grève, après plusieurs négociations, la direction a fini par accepter un accord de fin de conflit. Cette proposition a été soumise à la consultation des salariés qui l’ont validée et signée par la CGT ce vendredi 22 mars. Ils ont obtenu :
- Le passage de 0,4 à 0,55 € en plus sur le taux horaire soit près de 100 euros brut de plus par mois (en semaine 40h)
- Si le SMIC augmente, la garantie de réévaluation du taux horaire.
- La suppression de la PPV (prime Macron) non cotisée et précaire parce qu’au seul bon vouloir de la direction et l’augmentation de 3200€ à 4000€ de la prime annuelle cotisée (en haut de la fiche de paye ce qui compte en cas de maladie, de chômage et pour les rentraites).
- La suppression des conditions draconiennes discriminantes qui régissaient cette prime annuelle en cas d'absence, seul le prorata sera retenu en cas de maladie ou autres.
- + 0,40€ sur la prime panier
- La moitié des jours de grève sont pris en charge par l’entreprise.
C’est une belle étape et un début de reconnaissance pour ces salariés du textile avec de meilleures contreparties aux 40 heures imposées par la direction qui abiment la santé et pèsent sur la vie de famille.
Plus nombreux, plus forts, on s'organise avec la CGT ! Syndiquez-vous !
Cette avancée en appellera d’autres. Notre force, c’est notre nombre, les élus CGT G’IMPRIM vont proposer à leurs collègues de se syndiquer pour être encore plus forts !
Le syndicat THCB 43 félicite les salariés de G’IMPRIM et leurs délégués pour la lutte exemplaire qu’ils ont menée et remercie l’Union Départementale CGT pour son appui.
Revue de presse :
G’Imprim : un excellent accord qui satisfait les salariés [Le Progrès]
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