greve 2003204 gimprim 1

1ère grève reconductible pour les salaires chez G'Imprim à Sainte Sigolène => pour faire face à l'inflation, une augmentation générale du taux horaire pour aller vers 1€ de l'heure, pas des primes ! La direction doit entendre les légitimes revendications des salariés. Passez apporter votre soutien sur le piquet de grève aux Taillas à Sainte-Sigolène !

Augmentation générale (AG) des salaires : le salaire net c'est pour le mois, le salaire brut, c'est pour la vie !

Les négociations salariales n'ont pas abouti chez G'Imprim, un des leaders de la fabrication de films plastiques d'emballages. Comme partout, la colère est grande chez les ouvriers et employés impactés par l'inflation. Après une série de débrayages pour afficher leur détermination, 28 des 40 salariés ont entamé une grève pour se faire entendre.

Avec un taux de grévistes de 93%, la production est quasiment à l'arrêt. Plutôt que des primes non cotisées au bon vouloir des patrons et qui affaiblissent notre protection sociale, ils réclament une augmentation du taux horaire pour aller vers 1€ de l'heure.

Le dirigeant de cette filiale du groupe Granger a été obligé de faire une première proposition qui pour les salariés, n'est toujours pas à la hauteur. La direction doit répondre aux légitimes revendications des salariés !

greve 2003204 gimprim 2

Sainte-Sigolène : première grève chez G'Imprim en 29 ans d'existence [Presse - La Commère]

Après 36 heures de débrayages répétés, les salariés de l'entreprise G'Imprim à Sainte-Sigolène se sont mis en grève ce mercredi pour revendiquer des revalorisations salariales. [...]

Une prime contre une hausse du taux horaire

Philippe Granger, le PDG de G'Imprim, a mis sur la table une prime défiscalisée de 2000 € contre 1000 € en 2023. Les salariés, eux, demandent 1 € brut par heure.

"Une prime, c'est la précarité. Un taux, c'est un acquis", compare un salarié. 

[...] Un 13e mois sous conditions

Les salariés grévistes ont aussi une deuxième revendication. Elle concerne la prime du 13e mois, qu'ils ont rebaptisé "la prime santé". Elle est versée à condition de ne pas avoir d'arrêt de travail. Sur les 2500 € nets, la perte commence à 700 € pour 3 jours d'absence.

"Ce n'est pas ce qu'on gagne en trois jours." Les salariés ont demandé que la perte soit au prorata, "comme chez Granger Frères".

[...] Pascal Commare, titulaire au CSE, convient que les salaires sont bons.

"On ne se plaint pas des salaires mais avec l'inflation, les augmentations ne couvrent pas tout. On veut garder notre pouvoir d'achat." Pascal COMMARE, CGT

Edition en ligne du 20/03/2024
Source intégrale de l'article