Le 17 octobre 2019, une manifestation unitaire était organisée devant le Centre des Finances Publiques du Puy en Velay pour dénoncer casse du service public et souffrance au travail des agents.
L’intersyndicale des finances publiques observe une minute de silence en mémoire des agents qui ont mis fin à leurs jours
Le jeudi 17 octobre 2019, des agents des finances publiques soutenus par les organisations CGT, FO et Solidaires ont manifesté devant le Centre des Finances Publiques, rue Terrassson, du Puy en Velay avant la tenue d'un CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) réclamé en urgence. Près de 90% des personnels du site ont soutenu le mouvement.
En réunion avec la direction, les représentaux syndcaux ont une fois encore alerté sur l’irresponsabilité de poursuivre le projet de réorganisation des finances publiques.
"Les divers projets mortifères imposés par les politiques actuels contre nos missions, nos emplois impactent directement nos conditions de travail et génèrent un stress chez une très grande partie des agents " Georges Trescarte CGT
Ils continuent à s'opposer à la mise en place d'un nouveau réseau de proximité qui constitue un plan de licenciement déguisé engendrant destructions des missions des agents et du service public comptable et fiscal de proximité. La dégradation des conditions de travail des personnels s'en trouve acentuée jusqu’à provoquer de lourdes conséquences pour leur santé physique et psychologique.
L’intersyndicale a d'ailleurs déploré la survenance, depuis le début du mois de septembre, de cinq gestes désespérés. Avant de quitter la salle, elle a tenu à observer une minute de silence en mémoire des agents qui ont mis fin à leurs jours sur leur lieu de travail.
Les Finances Publiques sur le pied de guerre au Puy en Velay [Le Progrès]
Les conditions de travail de plus en plus stressantes, la numérisation galopante des services et les probables suppressions de postes sont les principales causes de la manifestation.
[...] « Les services publics sont en train de s’étioler progressivement. La direction des Finances publiques fait croire aux gens que nous serons présents sur vingt lieux en Haute-Loire d’ici 2022 au lieu des quatorze actuellement. C’est un mensonge. Les centres vont disparaître au profit de simples points d’accueil tenus par des agents des collectivités locales beaucoup moins aguerris que les employés ici présents. » Georges Trescarte de la CGT. [...]
Source : édition (abonnés) en ligne du 18/10/2019
Crédit photo : Le Progrès
