SES Tribunal 14092019

Vendredi 13 septembre 2019, l’entreprise SES (Stefany Emballage Service) à Ste Sigolène a été placée en redressement judiciaire par le Tribunal de Commerce du Puy-en-Velay. Les vies de 40 familles sont en jeu.

S’y ajoutent celles déjà menacées des 14 salariés de SEID à Dunières. Pour SEID, déjà placée en redressement judiciaire, une poursuivre de la phase d'observation pendant trois mois a été décidé. Pour SES, un administrateur judiciaire a été nommé pour superviser la direction sur une période de six mois. Les deux entreprises appartiennent au même patron. Une fois encore, des aides publiques ont été perçues sans contrepartie en matière d'emplois ou de salaires. Ces derniers mois en Haute-Loire, des centaines de destructions d’emplois ont eu lieu. Ca suffit ! Zéro licenciement ! Un repreneur doit être trouvé.

Haute-Loire : une quarantaine d’emplois menacés dans une entreprise de plasturgie [France 3]

A Sainte-Sigolène en Haute-Loire, une quarantaine d'emplois sont menacés. La société SES est en redressement judiciaire. Ce spécialiste de la plasturgie avait misé sur l'interdiction des sacs plastiques à usage unique. Mais ses investissements ont été trop lourds.

Yohan Fialon, délégué du personnel de SES «Les salariés sont complètement déconcertés. Ce qui est dommage et rageant c’est qu’il y a un réel savoir-faire chez SES : des ouvriers qui sont qualifiés, motivés, déterminés à sauver leur emploi, et un parc machines en très bon état, avec des machines neuves, de 2017. Pour moi c’est un fiasco complet, dû à une mauvaise gestion ».

Source de l'article

Ste-Sigolène : une quarantaine d'emplois menacés [Zoomdici]

L'entreprise SES a investi 7 millions d'euros en 2016 pour conquérir le marché du plastique bio. Un échec qui pousse l'entreprise aux portes du tribunal de commerce avec une quarantaine de salariés dans l'incertitude.

Pour Fabrice Souveton, le secrétaire du syndicat CGT textile habillement cuir 43, tout miser sur le bio était peut être louable mais "mettre tous ses oeufs dans le même panier", c'était "peut être aussi une erreur de stratégie".

 

Source de l'article

A Saint-Pal-de-Mons, Stefany emballages et services en redressement judiciaire [Le Progrès]

Pierre Marsein, secrétaire général départemental CGT 43 « Plusieurs entreprises connaissent des difficultés en cette rentrée, comme SES, SEID, et Boissy, à Laussonne, avec neuf licenciements envisagés. On peut craindre que la situation ne s’améliore pas. Le département continue de perdre des emplois de manière inquiétante. Pour rappel, depuis le début de l’année, on a vu Copirel, Bigmat, Défi mode, Cheynet… licencier massivement avec des fermetures d’entreprise. Cette rentrée s’annonce délicate.Demain, va commencer la bataille des retraites. Avec des vies salariales hachées, ce qu’on nous réserve, ce sont des retraites très minimes. On précarise et on licencie à tours de bras. De notre point de vue, la Haute-Loire n’est pas bien portante en termes d’emploi. »

Source de l’article (abonnés)

Plasturgie : SES à Saint-Pal-de-Mons et SEID à Dunières en redressement judiciaire [La Commère]

Les deux entreprises de plasturgie SES à Saint-Pal-de-Mons et SEID à Dunières sont placées en redressement judiciaire, totalisant 55 salariés. Les deux sociétés appartiennent à Jean-Philippe Grail.

"En août, tout allait bien. Et le jour de la reprise, on a appris la mauvaise nouvelle", regrette Yohan Fialon, délégué du personnel. Les salariés reprochent la gestion de leur patron. "Rien n'a été fait pour restructurer. On a été mis à l'écart et on ne disposait d'aucune information."

Source de l'article