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L’inspection du travail de Haute-Loire vient de refuser le licenciement des salariés protégés de Copirel Mazeyrat-d’Allier en contestant officiellement le motif économique invoqué pour la fermeture du site. Une nouvelle qui pourrait profiter aux salariés licenciés. Bultex, Epeda, Merinos, on n'oublie pas ! On ne lâche rien !

 

Comment, après la fermeture, l'inspection du travail relance le combat des salariés de l'usine Bultex de Mazeyrat-d'Allier

Le courrier reçu mercredi 12 juin par les douze représentants du personnel de l’usine Copirel de Mazeyrat-d’Allier encore salariés par le groupe Cofel avait, pour eux, l’apparence d’une « nouvelle victoire », près de quatre mois après la fermeture du site, le 28 février dernier. Et ce n’était pas tant la décision annoncée par ces missives venant de l’inspection du travail (le refus de leur licenciement), que la raison invoquée qui leur a redonné le sourire. [...]

 La société Copirel ne démontre pas l’existence d’une menace sur sa compétitivité pour justifier la fermeture du site de Mazeyrat-d’Allier et les licenciements économiques y afférant. L'inspecteur du travail (Dans le courrier adressé aux salariés protégés pour leur annoncer le refus de leur licenciement) [..]

Pierre Hébrard
La Montagne, 14062019
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Communiqué de la CGT Haute-Loire

Les licenciements des représentants du personnel de l’usine de matelas Copirel (appartenant au groupe Cofel) de Langeac en Haute-Loire ont été refusés.

La CGT et l’ensemble des salariés ont toujours dénoncé le motif économique invoqué par la direction.

Les conclusions de l’inspection du travail confirment que malgré une baisse d’activité du site de production de matelas Bultex rien ne justifiait la fermeture de l’usine et encore moins les 80 licenciements pour motif économique.

La CGT soutiendra tous les salariés dans les démarches juridiques pour qu’ils soient indemnisés de cette perte d’emploi.

Il vaut mieux prévenir l’accident plutôt que d’indemniser les victimes : la CGT demande d’interdire les licenciements dans les groupes qui font des profits. Il est indispensable que les fermetures d’usine ainsi que les licenciements économiques, quel que soit le périmètre, soient contrôlés par les services de l’état avec interdiction de licencier si les motifs sont fallacieux.

Enfin, nous exigeons que le groupe Cofel rende les millions d’euros d’argent public perçus sans aucune contrepartie (CICE, exonérations de cotisations sociales...).

14/06/2019