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Communiqué du syndicat FAPT de Haute-Loire

Présence absence postale
Contrats de dupes

Le contrat de Présence Territoriale signé par l’Etat, le groupe La Poste SA et l’Association des maires de France pour la période 2014-2016, permet à la Poste de continuer son plan de désengagement des zones rurales et péri-urbaines.

La Poste attendait la fin des élections municipales pour reprendre un vaste projet de transformation de ce qu’il est convenu d’appeler à présent  les « Points-Poste » dans notre département.. Cette appellation vague de « Point-Poste » permettant, incidemment, de mélanger dans une notion unique, les bureaux de Poste tenus par des postiers et les autres formes de présence postale , (Agence Postale Communale ou Relais-Poste) qui ne sont pas tenues par des postiers.

Par quels moyens ? Ordre de préférence de la Poste :
1. Transformation en APC : ça ne remporte pas l’enthousiasme des maires car cela fait supporter à terme le coût du service public à la commune en rupture avec l’égalité républicaine. 2.  Transformation en Relais-Poste (...) 3.  Facteur-guichetier (...) 4.  Réduction à 12 heures d’ouverture par semaine (...)

Une vingtaine de bureaux de Poste concernés.
Sur les 59 bureaux de Poste du département, une vingtaine pourrait être concernée par ces transformations ou par de nouvelles réductions des horaires d’ouverture.

Soyons clairs : nos Postes sont nos emplois !
Toute forme de « présence postale » autre qu’un vrai bureau de Poste,  supprime des emplois de postiers. C’est ainsi que plus de 65000 emplois de postiers ont été supprimés depuis 2007, ce qui représente le plus gros plan social invisible de l’économie française.

Toute acceptation de diminution des horaires et/ou des jours d’ouverture revient, à terme, à condamner le bureau de Poste. L’impossibilité de s’y rendre en raison d’horaires inadaptés, ne fait qu’amplifier cette désertification que la Poste utilise comme argument pour justifier les modifications de sa « présence » territoriale ou plutôt de son absence. La négociation ne doit se faire que sur l’adaptation des horaires voire leur augmentation, et non sur leur diminution.

Pascale FALCON, secrétaire départementale

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