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Alors qu'il ne reste que deux semaines avant la fin des discussions concernant la fermeture de l'usine Copirel, à Mazeyrat-d'Allier, où sont fabriqués des matelas Bultex, les salariés ont voté ce mardi 15 janvier l'occupation de l'usine.

 

Les salariés de Bultex jouent le tout pour le tout et occupent leur usine de Mazeyrat-d'Allier (Haute-Loire)

Le matin même, ils avaient manifesté au Puy-en-Velay, devant la préfecture de Haute-Loire.[...]

Ce mardi après-midi, après s'être réunis en assemblée générale, ils ont décidé de jouer le tout pour le tout et d'occuper le site.

Des cadenas sur les portails

"L'occupation de l'usine a été décidée après de longues discussions et à une très grosse majorité. Là, les salariés posent des cadenas sur les portails et s'organisent pour occuper l'usine jour et nuit, jusqu'à ce qu'ils obtiennent satisfaction. La production est à l'arrêt." Pierre Marsein (secrétaire départemental CGT)

Site Seveso

Le syndicaliste de la CGT assure que les salariés "se sont engagés à ne pas exercer de violences envers les membres de la direction. Ils ont également pris les précautions nécessaires, car l'usine est classée site Seveso. Mais c'est leur usine, certains y ont toujours travaillé, souligne Pierre Marsein. Ils considèrent qu'ils y sont chez eux. Alors ils ont décidé d'occuper les lieux." [...]

Pomme Labrousse
La Montagne,15/01/2019
Source article intégral


Les salariés de Copirel haussent le ton devant la préfecture du Puy-en-Velay

 

N’ayant aucune réponse de la direction de l’entreprise, les salariés de l’entreprise Copirel basée à Mazeyrat-d’Allier souhaitent se faire entendre au-delà de la Haute-loire.

copirel prefecture de haute loire 4167142

Le rassemblement de mardi matin devant les grilles de la préfecture de Haute-Loire au Puy-en-Velay n’a rien d’anodin pour les salariés de l’entreprise Copirel de Mazeyrat-d’Allier, appartenant au groupe Cofel.

« Nous souhaitons que le préfet porte notre voix bien au-delà des limites de la Haute-Loire ». Hélène Seguy (CGT) et Serge Besson (FO) (délégués syndicaux ) [...]

« L’annonce de la fermeture au 1er mars a été faite au mois de novembre », rappelle Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT de Haute-Loire. Une annonce incompréhensible puisque « deux jours plus tôt, la direction demandait aux salariés de faire 39 heures par semaine jusqu’à la fin de l’année. Il y a de l’activité et de l’argent puisque l’an dernier 29 millions d’euros de dividendes ont été reversés au principal actionnaire espagnol », souligne le représentant syndical. « C’est d’une violence inouïe », poursuit-il en insistant sur l’impact qu’aurait la fermeture du site [...]

Manuel Cladière
La Montagne, 15/01/2019