edito dec2018

Bonnes fêtes et bonne année 2019 de luttes et de victoires pour gagner sur le pouvoir d’achat, mais aussi refuser les centaines de licenciements en cours dans le département !

Nous disions qu’à force de nous maltraiter ça finirait par exploser et c’est ce qui est en train de se passer… Nous avons vécu ces dernières semaines un soulèvement contre l’injustice sociale, d’une partie de la population agrégée sous la bannière des Gilets Jaunes. Nombre des réclamations portées sont communes avec la CGT : augmentation des salaires et des minimas sociaux, suppression de la hausse de la CSG, remise en place de l’ISF…

Si ces revendications sont largement partagées c’est aussi parce que les militants syndicaux ont depuis des années dénoncé les reculs et défendu des mesures de justice sociale. La jonction des mobilisations n’a pas encore eu lieu, c’est ce qui permet pour l’instant à Macron de continuer l’enfumage sur le pouvoir d’achat, en prenant sur l’impôt pour redistribuer des miettes sous forme de primes.

Plus personne n’est dupe, le président des riches n’augmente pas les salaires pour ne pas toucher aux profits de ses amis actionnaires. Il n’augmente pas les pensions, les minimas sociaux et les points d’indice, préférant gaver d’argent public le grand patronat, en distribuant 40 milliards d’euros de CICE.

Le gouvernement a peur et les premiers reculs le prouvent. Il faut maintenant par la grève, transformer l’essai en faveur des salariés, des jeunes et des retraités. Des primes pour nous faire taire ne peuvent suffire. Nous voulons un salaire pour vivre et des cotisations justes pour notre protection sociale.

Dans les entreprises, l’heure est à la mobilisation pour faire aboutir nos revendications.

Les bons résultats électoraux de la CGT dans la Fonction Publique en Haute-Loire doivent permettre aux agents d’agir afin d’assurer leurs missions et d’améliorer leurs conditions de travail.

Faisons de 2019 une année de lutte des salarié.e.s du public, du privé, et des retraité.e.s, pour gagner sur le pouvoir d’achat, mais aussi refuser les centaines de licenciements en cours dans le département.

Quand à la jeunesse, 2019 doit être le moment pour combattre la sélection dans les études.

En respectant nos diversités mais en gardant à l’esprit que ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous divise, c’est maintenant que nous pouvons gagner.

Bonnes fêtes et bonne année 2019 de luttes et de victoires !


Thomas VACHERON

Editorial du Journal de l’UD CGT 43
Décembre 2018