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Les syndicats CGT, FGRFP, FO, FSU et Unsa appelaient leurs sympathisants à manifester devant la préfecture jeudi matin.

Une délégation de l'intersyndicale a été reçue en préfecture jeudi à 11 heures 30.

Les retraités manifestent au Puy-en-Velay

La colère des retraités s’est déjà exprimée à plusieurs reprises le 28 septembre 2017, les 15 mars et 15 juin 2018. Mais visiblement, leurs revendications n’ont pas été entendues : « Après nous avoir traités de nantis, maintenant le gouvernement distille l’idée que le coût des retraites serait un frein pour l’emploi et l’économie du pays. Après l’arnaque de l’augmentation de la CSG en janvier, le blocage des pensions en 2018, c’est une revalorisation de 0,3 % qui est prévue pour 2019 et 2020, alors que l’inflation est prévue pour se situer à hauteur de 2 % ».

Une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 6 % à 8 %

Sur les trois dernières années, les retraités estiment avoir subi une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 6 % à 8 %, avec le blocage des pensions, la mise en place de la Casa (prélèvement de 0, 3 %), la suppression de la demi-part pour les veuves et veufs, l’imposition du supplément familiale pour les personnes ayant élevé 3 enfants et donc l’augmentation de la CSG.

Un minimum vieillesse à 833 euros

« De plus en plus de retraités sont contraints de faire appel à la solidarité et à se rendre au Secours populaire ou aux Restos du cœur. Comment, avec une retraite de plus en plus amputée, un minimum vieillesse à 833 euros, peut-on satisfaire ses besoins essentiels tels que se nourrir correctement, se loger, se vêtir et se soigner à un moment de la vie ou l’individu est fragilisé par les années passées à travailler ».[...]

L'Eveil, 18/10/2018
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