faible mobilisation lors de la reunion organisee jeudi matin au centre roger fourneyron du puy en velay ph oto gerard adier 1517519352

En Haute-Loire, la FSU, la FNEC-FP-FO, Sud Éducation et CGT- Éduc’Action participaient au mouvement de grève « pour la défense du bac, des postes, des disciplines et des statuts et pour l’abandon du plan étudiants ».

 Une journée de mobilisation a eu lieu, jeudi, contre le projet de loi du premier cycle et le plan étudiants.

« Ce n’est qu’un tour de chauffe »

« Nous sommes mobilisés car nous voulons avant tout que le bac reste le premier grade universitaire et nous sommes contre la mise en place de diplômes locaux », explique Benoit Bacle, un responsable du syndicat FO dans les lycées.

Une réunion s’est déroulée, jeudi matin, au centre Roger-Fourneyron au Puy-en-Velay pour que les personnels et lycéens viennent débattre mais elle a été peu suivie.

« Ce n’est qu’un tour de chauffe avant une autre possible mobilisation. Nous allons rencontrer le préfet en délégation avant une nouvelle réunion qui nous permettra de décider des suites à donner à cette mobilisation » ajoute le syndicaliste.

Selon les grévistes, le maintien du baccalauréat comme diplôme national garantit l’accès de tous les bacheliers sur tout le territoire aux filières post-bac et aux établissements de leur choix. Les syndicats considèrent aussi « que la réforme des lycées et du bac menace des milliers d’heures de cours et des milliers de postes ».

La rentrée 2018 est déjà dans les têtes : « On dénonce le sort réservé au second degré. Douze classes sont supprimées dans les collèges de Haute-Loire pour seulement 38 élèves en moins. Et on déplore la baisse de dotations d’heures d’enseignement dans les lycées. » Tous demandent l’abandon du plan étudiants et l’annualisation du temps de travail des enseignants.

Les syndicats demandent également des moyens humains et financiers et l’ouverture de places en premier cycle post-bac. Ils refusent toute sélection à l’université tout comme la mise en place de blocs de compétence en lieu et place des diplômes et qualifications.

Gérard Adier
Le Progrès, 02/02/2018