non travail dimanche commerce

Le syndicat CGT Commerce et Services de Haute-Loire reste fermement opposé à l’ouverture dominicale des commerces notamment dans le secteur alimentaire.

Nous relançons aujourd’hui ce débat qui, par la signature des ordonnances MACRON en date du 29 novembre 2017 et l’application de la loi à venir, permettra aux patrons des différentes enseignes de négocier des accords en-dessous de ce que les conventions collectives autorisent aujourd’hui pour les salariés de la grande distribution :

  • Remise en cause des majorations des heures supplémentaires
  • Non respect de l’attribution du repos compensateur
  • Banalisation du travail du dimanche, il ne sera plus nécessaire de faire appel au volontariat.

La CGT Commerce et Services reste attachée à la vie sociale et associative. Ce n’est pas un repos en semaine qui compensera le dimanche.

L’ouverture des dimanches n’est pas porteuse de créations d’emplois et, à terme, condamnera le petit commerce local et rural.

Une intersyndicale est envisagée avec la CFDT et FO ayant pour projet d’interpeller et de demander au président de la communauté de communes d’intervenir sur les décisions qui seront prises par les différentes communes.

Une audience intersyndicale à ce sujet sera également demandée au Préfet de la Haute-Loire.

La CGT Commerce et Services restera vigilante quant aux décisions prises concernant ces ouvertures. Toute forme d’action, avec les salariés, sera mise en place pour s’y opposer.


PRESSE Haute-Loire : Le travail dominical dans le collimateur de la CGT commerce

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La CGT commerce, par l’intermédiaire de son secrétaire général Alain Talon, a réitéré son opposition au travail du dimanche. Notamment, « les ordonnances Macron qui permettront de modifier les accords par enseigne en faisant parfois “sauter” les majorations ! ». En Haute-Loire, l’intersyndicale CGT, CFDT, FO demandera une audience au préfet pour qu’il légifère sur le sujet. Déjà les mairies du Puy-en-Velay et de Brives-Charensac ont autorisé le maximum de cinq dimanches par an d’ouverture au public, mais le syndicat redoute les débordements. « On veut avant tout préserver la vie sociale et familiale. D’autant que le chiffre d’affaires réalisé le dimanche est souvent perdu sur les autres jours de la semaine : personne n’a pu nous prouver le contraire ! Sans compter l’impact sur le petit commerce qui ne peut pas lutter, et les créations d’emploi qui ne se font pas. Nous attendons des réponses du préfet. Ensuite, nous envisagerons les actions à mener », prévient Alain Talon.

Gérard Adier
Le Progrès,, 02/12/2017