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Presse : L'Eveil, 28/11/2017

Une partie des personnels de la Communauté d’agglomération du Puy, de la ville et du CCAS du Puy ont manifesté devant la mairie, mardi en tout début d’après-midi.
Motif de la grogne, le maintien du temps de travail actuel à l’ensemble des personnels soit 1.547 heures par an. Cette mobilisation fait suite à celle du 14 novembre.

Les manifestants ne veulent pas passer de 1.533 heures à 1.607 heures annuelles

En effet, suite à l’extension de la l’Agglomération du Puy, la collectivité doit définir de nouveaux temps de travail et instaurer un nouveau régime indemnitaire pour ses agents ; cela concerne quelque 1.200 salariés. En question, le passage de 1.533 heures annuelles à 1.607 heures « pour le même salaire » tel qu’adopté suite à l’accord des 35 heures signé en 2002.

« Il y a une différence de 74 heures. On veut bien entendre que les collectivités ont moins de moyens, mais les élus savent débloquer 300.000 euros pour subventionner le projet de la forteresse de Saint-Vidal, ou encore achètent pour presque 200.000 euros de places de parking !
Ce serait mieux de d’affecter ces sommes au personnel pour conserver un service public de qualité. Les conditions de travail se sont dégradées et on n’est pas récompensé par les efforts fournis ».Les syndicats CGT Services publics et FO Territoriaux sur le pont.

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Autre revendication, le maintien du régime indemnitaire actuel à l’ensemble de personnels et une revalorisation de 20 % « correspondant à la perte du pouvoir d’achat des fonctionnaires depuis plusieurs années » explique Stella Masson, de la CGT, qui ajoute : « les plus bas salaires (les catégories C) touchent actuellement 3.000 euros de « primes » dans le régime indemnitaire ; elles descendraient à 2.800 euros qui seraient garantis, le reste varierait en fonction de l’absentéisme et de l’entretien professionnel ».
Les manifestants souhaitent également que leur employeur participe aux frais de stationnement.
Autre revendication, le maintien de salaire et ou une mutuelle santé labellisée, l’absence de sanction sur l’absentéisme, le maintien du délai de prévenance d’un mois et des tickets restaurants sur l’ensemble des trois collectivités.
« On veut juste venir travailler pour le même salaire qu’avant et ne pas perdre ce qu’on avait » conclue Stella Masson.
Le débrayage a duré deux heures. Une délégation était reçue par les élus en mairie dans l’après-midi.

Article et crédit photo : Nathalie Courtial