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Près d'un millier de personnes ont défilé ce lundi 1er mai au Puy-en-Velay. Les manifestant-e-s ont scandé "Elle triche, elle ment, elle sème la haine. C"est qui ? C'est qui ? C'est Marine Le Pen "...

Presse : Le Progrès, 2/05/2017

Lundi à 11 heures, au Puy-en-Velay, à l’appel des organisations CGT, FSU, Solidaires, UNSA, CFTC et CFDT, environ 400 personnes se sont rassemblées, place Cadelade, avant de marcher jusqu’à la statue Lafayette, et retourner en direction du Breuil.

Les politiques d’austérité pointées du doigt

Dans les rangs, on retrouvait des slogans déjà entendus : « De l’argent, il y en a dans les caisses du patronat » ; « Les cadeaux vont en haut, les coups bas vont en bas ». Et un petit nouveau : « Elle triche, elle ment, elle jette la haine. C’est qui ? C’est qui ? C’est Marine Le Pen. »

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La manifestation s’est immobilisée un peu avant midi à proximité du théâtre. Les prises de paroles, comme on s’y attendait, n’ont pas épargné l’extrême droite. Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT, rappelait d’abord le sens de cette journée : « Ce 1er -Mai, nous l’avons voulu le plus large possible, contre l’extrême droite et pour nos revendications sociales. » La FSU expliquait que le vote en faveur des thèses de l’extrême droite est un signal d’alerte. « C’est une nouvelle fois le signe que l’absence de réponse aux urgences sociales constitue le terreau des thèses nationalistes, racistes et xénophobes. »

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Tout en constatant les conséquences des politiques d’austérité, en dénonçant l’injustice sociale, la casse des services publics, et autres régressions, les syndicats appelaient à faire barrage au Front national. « Il est en totale opposition avec nos valeurs de solidarité, d’égalité, de justice sociale, de liberté, de démocratie », martelait la CFDT. Et la CFTC de conclure en exprimant tout le mal que le syndicat pensait du programme frontiste.

Christophe Teyssier

Crédit photos : DR-UD43

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Document en téléchargement :
== Tract intersyndical d'appel au 1er mai

Discours de Pierre Marsein :

"Pas une voix ne doit aller pour l’extrême droite. Au contraire, ce n’est pas parce que nous barrerons la route au FN que nous accepterons un seul recul social du futur gouvernement." "Tant que les organisations syndicales ne seront pas unies, le patronat en profitera !"

== Texte de l'intervention