230616 manifestation loi travail le puy dr


Jeudi 23 juin 2016, pour la dixième fois en quatre mois, l’intersyndicale altiligérienne relayait l’appel national à faire grève et manifester contre le projet de loi El Khomri. Toujours aussi déterminés à défendre le code du travail, mille salariés du public et du privé ont défilé dans les rues du Puy-en-Velay.

Prise de parole pour la CGT de Pierre Marsein, secrétaire de l'Union Départementale :

" Ils ont des milliards mais nous sommes des millions à être mobilisés depuis 4 mois. 4 mois de résistance dans l’unité syndicale.

Cela est possible parce qu’une très large majorité de la population nous soutient (60% de la population, près de 80% des salariés et plus de 80% de la jeunesse).

Le 14 juin dernier, nous étions 1 million en manifestation à Paris et malgré le matraquage gouvernemental, les amalgames avec les « casseurs », nous sommes toujours soutenus et présents pour défendre, les jeunes et les privés d’emplois, les salariés du public et du privé des grandes et des petites entreprises.

Le gouvernement a tout essayé pour nous diviser : d’abord avec le calendrier qui ne devait pas bouger, puis le texte de loi qui ne devait pas changer, la police contre les manifestants, les grévistes contre la population, l’euro de football, les casseurs et aujourd’hui il a essayé de nous interdire de manifester !! C’est une attaque extrêmement grave aux libertés démocratiques, cela fait plus de 50 ans que ce n’était pas arrivé ! Valls a joué les gros bras mais il a été obligé de reculer !

Le gouvernement essaie de nous diviser, de nous intimider mais cela ne marche pas : le résultat c’est d’ailleurs un élargissement de la plate forme syndicale qui s’oppose à ce projet de loi avec la CFTC, et maintenant la CFE-CGC. Nous sommes majoritaires et le gouvernement a peur, il est aux abois.

Valls a beau gesticuler, il sait que la seule minorité bloquante de ce pays c’est le gouvernement.

La population est de plus en plus consciente que cette loi, en s’attaquant au temps de travail, à la médecine du travail, au code du travail, au droit du travail collectif, organise la concurrence et le dumping social entre tous les salariés.

Nous ne lâchons rien, nous continuerons à dénoncer et à combattre les casseurs du code du travail, les casseurs de l’hôpital et des services publics, les casseurs de notre protection sociale et de nos droits collectifs. Tous ces casseurs en col blanc veulent nous ramener 100 ans en arrière. La France est riche, très riche mais les richesses n’ont jamais été aussi mal réparties : la régression sociale pour le salariat et les paradis fiscaux pour la France d’en haut, ça suffit !

Il n’y a que Valls, Macron et le grand patronat qui défendent ce projet de loi.

Exigeons la séparation du Medef et de l’état !

Exigeons l’arrêt du débat parlementaire et l’abandon de ce projet de loi.

On ne lâche rien, on continue jusqu’au retrait, et mardi 28 juin prochain s’il le faut, pour les faire reculer. Ils vont finir par céder, nous allons gagner.

« Nous continuerons à combattre les casseurs du code du travail »

Jeudi 23 juin 2016, pour la dixième fois en quatre mois, l’intersyndicale altiligérienne relayait l’appel national à faire grève et manifester contre le projet de loi El Khomri. Toujours aussi déterminés à défendre le code du travail, mille salariés du public et du privé ont défilé dans les rues du Puy-en-Velay.

Prise de parole pour la CGT de Pierre Marsein, secrétaire départemental :

Ils ont des milliards mais nous sommes des millions à être mobilisés depuis 4 mois. 4 mois de résistance dans l’unité syndicale. Cela est possible parce qu’une très large majorité de la population nous soutient (60% de la population, près de 80% des salariés et plus de 80% de la jeunesse).

Le 14 juin dernier, nous étions 1 million en manifestation à Paris et malgré le matraquage gouvernemental, les amalgames avec les « casseurs », nous sommes toujours soutenus et présents pour défendre, les jeunes et les privés d’emplois, les salariés du public et du privé des grandes et des petites entreprises.

Le gouvernement a tout essayé pour nous diviser : d’abord avec le calendrier qui ne devait pas bouger, puis le texte de loi qui ne devait pas changer, la police contre les manifestants, les grévistes contre la population, l’euro de football, les casseurs et aujourd’hui il a essayé de nous interdire de manifester !! C’est une attaque extrêmement grave aux libertés démocratiques, cela fait plus de 50 ans que ce n’était pas arrivé ! Valls a joué les gros bras mais il a été obligé de reculer !

Le gouvernement essaie de nous diviser, de nous intimider mais cela ne marche pas : le résultat c’est d’ailleurs un élargissement de la plate forme syndicale qui s’oppose à ce projet de loi avec la CFTC, et maintenant la CFE-CGC. Nous sommes majoritaires et le gouvernement a peur, il est aux abois.

Valls a beau gesticuler, il sait que la seule minorité bloquante de ce pays c’est le gouvernement.

La population est de plus en plus consciente que cette loi, en s’attaquant au temps de travail, à la médecine du travail, au code du travail, au droit du travail collectif, organise la concurrence et le dumping social entre tous les salariés.

Nous ne lâchons rien, nous continuerons à dénoncer et à combattre les casseurs du code du travail, les casseurs de l’hôpital et des services publics, les casseurs de notre protection sociale et de nos droits collectifs. Tous ces casseurs en col blanc veulent nous ramener 100 ans en arrière. La France est riche, très riche mais les richesses n’ont jamais été aussi mal réparties : la régression sociale pour le salariat et les paradis fiscaux pour la France d’en haut, ça suffit !

Il n’y a que Valls, Macron et le grand patronat qui défendent ce projet de loi.

Exigeons la séparation du Medef et de l’état !

Exigeons l’arrêt du débat parlementaire et l’abandon de ce projet de loi.

On ne lâche rien, on continue jusqu’au retrait, et mardi 28 juin prochain s’il le faut, pour les faire reculer. Ils vont finir par céder, nous allons gagner.