141215 greve mutualite francaise

L'Eveil, 14/12/15

La quasi-totalité des aides-soignantes de la Mutualité française sont entrées en grève illimitée ce matin. Leurs revendications salariales n'ont pas trouvé d'écoute auprès de la direction stéphanoise.

Certaines sont arrivées récemment, d'autres sont dans l'entreprise depuis quinze ou parfois vingt ans. Toutes, sauf une, travaillent à temps partiel pour "un salaire équivalent au taux horaire du SMIC" précise le secrétaire adjoint de l'union départementale de la CGT, Pierre Marsein. Après plusieurs demandes infructueuses de revalorisation salariale, des revendications ont été posées la semaine dernière. Mais ce lundi matin, les discussions restaient insatisfaisantes pour les salariés qui ont débuté une grève.Seize des dix-sept aides-soignantes sont en grève.

"Aujourd'hui, seules deux personnes en contrat à durée déterminée assument les soins auprès des 105 patients" précisent les grévistes. Ce que les aides-soignantes réclament, c'est une augmentation de 1,50 euro du taux horaire et l'instauration d'un treizième mois. "Ces revendications salariales permettraient d'être en adéquation avec leur diplôme d'aide-soignante" souligne la CGT. Pour eux, la direction des ressources humaines a botté en touche lundi matin. "Ils nous ont dit que ce n'était pas de leur ressort. Selon eux, c'est l'agence régionale de la santé qui est responsable" rapportent incrédules les grévistes. "Ils ne nous ont fait aucune proposition, s'insurge un délégué du personnel. Sans proposition, on ne peut pas discuter."

La grève ne fait que commencer devant l'immeuble Victor-Hugo, rue des Moulins au Puy, où est installée la Mutualité française. Occupée à l'inauguration de nouveaux locaux, la direction de la Mutualité française dans la Loire n'a pas donné suite à nos appels dans nos délais de parution.

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== Tract "Salaires : le compte n'y est pas !"