170915 comite general blavozy

Presse (L'Eveil du 17/09/15)

L'assemblée générale de rentrée de l'Union départementale de la CGT s'est déroulée jeudi après-midi au centre socio-culturel de Blavozy. Cette rencontre a réuni plus de 150 militants venant de toute la Haute-Loire, issus d'entreprises du privé et du public, de tous les secteurs d'activité (santé, bâtiment, commerce, énergie, éducation, Poste et télécommunications, textile, chimie, métallurgie, territoriaux, agroalimentaire, retraités).

L'assemblée générale a permis de faire le point sur la situation des salariés et préparer les futures mobilisations. Par ailleurs, Sylvie Durand, dirigeante nationale du collectif retraite, était présente à cette réunion.

Les militants pointent du doigt la loi Rebsamen qui "diminue encore les droits des élus du personnel" et l'application de la loi Macron qui donne "tout pour les patrons".
Pour Thomas Vacheron, membre du bureau de l'Union départementale CGT, "toutes ces politiques d'austérité se traduisent par une nouvelle pression sur la population avec un impact négatif sur l'emploi. Le chômage progresse, les plans de licenciements s'accumulent comme par exemple chez Préciturn à Monistrol-sur-Loire ou Défi Mode à Brioude. Les salaires stagnent et le coût de la vie augmente. Ce n'est plus acceptable. Ce gouvernement ne répond qu'aux exigences du patronat".

L'Union départementale CGT revendique 1 euro de plus de l'heure. "En augmentant les salaires et les pensions nous relancerons l'économie. On peut prendre pour exemple les salariés de la société Snop à Brioude, qui grâce à leur grève début septembre ont tous obtenu 80 euros brut supplémentaires tous les mois. Chez Guérin Plastique à Sainte-Sigolène, après un rapport de force, tous les salariés, hommes et femmes, ont gagné le 13eme mois".

Le 8 octobre prochain, la CGT appelle à une mobilisation interprofessionnelle nationale la plus unitaire possible. "La CGT est en ordre de marche pour stopper les dégradations que subissent les salariés et mobiliser le plus largement possible pour défendre les revendications collectives sur les salaires, les emplois et les droits sociaux".

Rédaction, crédit photo : L'Eveil