Non, à la marchandisation de la santé et du grand âge ! La CGT reste mobilisée pour défendre le service public et les droits des salarié.es.  Des financements pour des soins de qualité pour nos ainée.s !

Après une première journée d’action, le 24 mai 2024, en présence des personnels de la maison de retraite inquiet pour l’avenir de l’EHPAD, le 10 décembre 2024, à l’appel de la CGT, un nouveau rassemblement a eu lieu pour dénoncer le projet de privatisation des EHPADS publics de Saint Julien Chapteuil (hospitalière) et Lantriac (territoriale). Ce projet de privatisation soulève de nombreuses inquiétudes : perte de place pour les résidents, destruction des emplois publics, dégradation de la qualité des soins, des conditions travail et des rémunérations des personnels.

Lors de ce rassemblement près d’une centaine de personnes ont répondu présente, parmi lesquelles des personnels soignants des deux EHPADS, des résidents, des familles et la population, pour dire non à la privation des EHPADS et défendre un service public garantissant une prise en charge digne et de qualité de nos ainés. Dans le même temps une pétition a également été lancée et a recueilli en peu de temps près de 1000 signatures.

La privatisation conduit souvent à une détérioration de la qualité des soins, à une augmentation des tarifs et à une pression importante des personnels

Des rencontres aves les élus (député, maire) ont également permis de rappeler nos exigences. À la CGT, nous rejetons fermement la marchandisation de la santé et du grand âge. Ce que nous voulons, ce sont des moyens pour offrir à nos aînés des soins de qualité, dans des établissements publics qui respectent leur dignité. L’expérience des EHPADS privés, comme révélé dans l’enquête « les fossoyeurs », montre que la privatisation conduit souvent à une détérioration de la qualité des soins, à une augmentation des tarifs et à une pression importante des personnels. La CGT ne peut accepter que la santé et la prise en charge de nos aînés soient traitées comme une marchandise.

En ce début d’année, nous avons appris que le groupe privé AESIO se retirait du projet. C’est une première bataille de gagnée. Cependant, nous continuerons à nous mobiliser pour défendre les services publics, les droits des travailleurs et garantir des soins de qualité pour nos aînés ! Des financements publics doivent être mis sur la table afin de porter un projet qui réponde à la fois au besoin de la population et à nos revendications.

Patricia Benezit

Contact 
Syndicat CGT Santé secteur public  
Local CGT : 04.71.04.34.08

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