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Négociations d’assurance chômage : jeudi 9 novembre 2023, lors de la réunion de sa commission exécutive, la CGT 43 a rappelé ses exigences. C'est au chômage qu'il faut mener la guerre, pas aux chomeurs ni aux allocataires du RSA bientôt contraints à du travail gratuit ! Avec la CGT, continuons à dénoncer l'emploi précaire, à exiger l'amélioration de l'ouverture des droits et de l'indemnisation, le conditionnement des aides publiques aux entreprises au maintien de l'emploi...

La CGT revendique de revenir sur les réformes Macron depuis 2018.
Elle propose entre autres :

  • la baisse du seuil d’ouverture des droits de six à quatre mois ;
  • une véritable allocation plancher pour toutes et tous ;
  • une indemnisation à hauteur du Smic CGT (2 000 euros bruts) ;
  • l’allongement des périodes d’indemnisation, raccourcies sous Macron I et II ;
  • la fin de la dégressivité pour les cadres ;
  • la généralisation d’un véritable malus sur les entreprises ayant recours aux contrats précaires ;
  • la hausse du plafond de cotisations pour faire cotiser les entreprises sur les plus hauts salaires.

Assurance chômage : selon la CGT, « les chiffres sont manipulés » [Le Progrès]

Pour les membres de la commission exécutive de la CGT 43, réunis jeudi, contrairement aux affirmations du gouvernement, « le chômage repart à la hausse ».
La Confédération générale du travail est vent debout contre les mesures qui se profilent avec la nouvelle réforme de l’assurance chômage. [...]

« Le gouvernement fait la chasse aux chômeurs plutôt qu’au chômage », fustige Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT 43.

D’emblée, le cégétiste reproche au gouvernement une « manipulation des chiffres » relatifs au taux de chômage. « Le nombre global de salariés privés d’emploi de catégorie A inscrits au chômage est peut-être en baisse [] mais ce n'est pas le cas du nombre concernant les moins de 25 ans qui croît de 3,2% cette année, précise le responsable syndical.

On veut nous faire croire au plein emploi alors qu'il n'existe pas." "Notre conclusion, c'est plutôt que le chômage repart à la hausse. Ce dont parle le gouvernement, c'est le plein emploi précaire, à temps réduit, et en contrat court".

"Vouloir faire travailler les bébéficiaires du RSA quinze heures par semaine, ça nous révolte !"

On crée un sous-travail. Si les collectivités ou les entreprises ont du travail, elle n'ont qu'à embaucher !"

Edition en ligne du 11/11/2023
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