"Augmenter les salaires, pas les dividendes, pas l’âge de départ à la retraite !" En marge de la 10ème mobilisation contre la réforme Macron/Borne, parce qu'en raison de l'inflation galopante, l'urgence c'est d'augmenter les salaires, les ouvriers du site Michelin de Blavozy ont fait grève mardi 28 mars 2023 afin de faire entendre leurs revendications. Plutôt que des primes non cotisées au bon vouloir de la direction d’entreprise, ils exigent une hausse du taux horaire. C'est vital pour aujourd’hui (salaire net) et indispensable pour demain (salaire brut) en cas de maladie, chômage, maternité, invalidité et pour améliorer le financement de notre système de retraites.
Blavozy - Les ouvriers de Michelin en grève pour une meilleure considération de leur travail [Le Progrès]
es Bibs sont mécontents et le font savoir. En grève mardi, dès 10 heures, ils revendiquent un salaire minimum à 2 000 euros, alors que « les salaires ne font que baisser avec l’inflation et que les bénéfices de Michelin ne font qu’augmenter », s’insurge Hervé Bancel, délégué syndical CGT, majoritaire au sein de l’usine Michelin à Blavozy.
« On veut avoir un retour sur la valeur ajoutée, plaide le militant au nom de ses collègues. Surtout avec le projet Osiris qui permet d’augmenter la production en baissant les coûts. » [...]
Edition en ligne du 29/03/2023
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Blavozy : les ouvriers de Michelin en grève pour réclamer rapidement des hausses de salaires [La Commère]
Depuis 10 heures ce mardi, une grève est en cours sur le site de Michelin Blavozy. Cet arrêt de travail s'intègre dans l'appel national contre la réforme des retraites mais les grévistes mettent surtout en avant des besoins de revalorisation salariale.
Jeudi en début d'après-midi, une discussion à bâtons rompus s'est installée pendant quelques minutes entre Hervé Bancel, délégué syndical CGT, Vincent Minet, responsable des ressources humaines et les grévistes qui n'ont pas hésité à prendre la parole pour faire remonter leurs doléances.
Hervé Bancel « On est asphyxié, on travaille pour nourrir nos familles. On ne joue pas en bourse. On est prêt à perdre de l'argent en se mettant en grève pour en gagner. Et ce qu'on demande, ce sont des salaires plus élevés. On vend notre force de travail. Michelin fait de gros bénéfices. Sur le site de Michelin, on fait une très haute marge opérationnelle. On veut un retour sur investissement. On veut des salaires décents, partir à la retraite en bonne santé, on refuse de crever au boulot. » [...]
Edition en ligne du 29/03/2023
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