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Près de 300 personnels de la Santé publique, privée mais surtout de l'action sociale se sont mobilisées à l'appel de la CGT mardi 7 décembre 2021 dans le cadre d'une journée de grève nationale.

Les secteurs de la Santé et de l'action sociale sont sinistrés !

Une rassemblement à eu lieu devant l'ARS au Puy où une délégation était reçue. Ensuite le cortège s'est rendu au Conseil départemental. Malgré la fermeture des grilles, les manifestants ont exprimé leur mécontentement

Les secteurs de la Santé et de l'action sociale sont sinistrés ! Il y a urgence à revaloriser les salaires de l'ensemble des professions, d'étendre les mesures salariales du Segur à tous ceux qui en sont exclus, créer des postes et améliorer les conditions de travail. Nous voulons retrouver du sens dans l'exercice de nos métiers. Pour une prise en charge de qualité de la population, des moyens budgétaires à la hauteur des besoins sont necessaires.

L'après midi d'autres actions ont eu lieu dans les établissements notamment à la MAS d'Allègre (80 % de grévistes) et au Centre Hospitalier de Craponne sur Arzon.

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Le secteur médico-social "au bord de l’explosion" [Zoomdici]

« Dans le monde de l’action sociale, nous avons aujourd’hui des directions de technocrates méprisants et autoritaires. Les professionnels n’en peuvent plus. Les licenciements pour inaptitudes, les burn-out, les suicides ...tout ça, nous ne le connaissions pas avant. Cette réalité est à présent devenue une banalité ».Axelle Gerbier, CGT

[...] Exclus du Ségur de la Santé et de la prime de 183 euros versée à certains corps de métiers et pas à d’autres, ils pointent du doigt cette incohérence.

« Le secteur de la Santé se mobilise pour appuyer sur le côté discriminatoire de cette fameuse prime, explique Axelle Gerbier. Pourquoi sommes-nous mis au ban sur le sujet ? D’un côté, le gouvernement nous définit comme indispensable à la gestion de crise sanitaire et sociale, et de l’autre il refuse de nous octroyer cette prime ? » Elle ajoute : « Au delà de cette considération financière qu’il nous interdit, il fait surtout preuve d’un irrespect total pour nos professions ».

 

 « C’est inédit que tant de monde du médico-social se réunisse ainsi devant l’ARS (Agence Régionale de Santé, Ndlr), souligne Amandine Rabeyrin de la CGT hospitalière Émile-Roux. Ça montre bien le niveau d’exaspération et d’angoisse au sein des professions en question.

Edition en ligne du 07/12/2021
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Grève des personnels médico-sociaux : 250 manifestants devant l’ARS au Puy-en-Velay [Le Progrès]

Revaloriser les salaires, des primes Ségur pour tous et redonner du sens à leur métier : ce sont les mots d’ordre des personnels sanitaires et médico-sociaux venus manifester devant l’antenne de l’Agence régionale de santé au Puy-en-Velay mardi matin.

Edition en ligne du 07/12/2021
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Les travailleurs sociaux veulent aussi être considérés par le Ségur [La Commère]

[...] Une demande de reconnaissance

"On veut simplement de la reconnaissance de nos compétences et davantage de personnels car nous sommes trop souvent en sous-effectifs. On n'a pas l'habitude de se mobiliser, c'est ma première grève en 15 ans mais on est clairement les oubliés du Ségur", déplore une travailleuse sociale de la Croix Rouge.Jean-François Vissac, délégué syndical de la CGT à l'Hôpital Sainte-Marie, confirme "la perte de 25 % du pouvoir d'achat depuis 20 ans".

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Porte close au Conseil départemental

Après l'ARS, les grévistes se sont rendus devant les grilles fermées du Conseil départemental pour déposer les pancartes.

"Le Conseil départemental est resté sourd à nos demandes de pouvoir entrer, voire d'être reçu par une délégation. Cela montre aussi l'intérêt porté par nos élus locaux, également financeurs pour partie, de nos difficultés et de leurs préoccupations, c'est noté ! On reviendra !", promet Bernard Carlier de la CGT.

 Edition en ligne du 07/12/2021
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