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"On n'avait rien eu en 2020 mais on l'avait accepté en raison du Covid. On fait un super chiffre d'affaires depuis septembre. L'entreprise revendique d'être le Paul Bocuse du caoutchouc ( Interep est le leader européen du caoutchouc cellulaire). On aimerait qu'une politique sociale s'instaure",

Aurec-sur-Loire : la grève continue chez Interep, les négociations au point mort [La Commère]

Lundi matin, une assemblée générale a voté en faveur de la grève, entamée depuis jeudi par un débrayage devant l'entreprise Interep à Aurec-sur-Loire.

[...] Début mars, représentants du personnel d'Interep, des sites d'Aurec-sur-Loire et Leers (Nord), ont entamé une rencontre dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). Les salariés avaient fait remonter des revendications salariales. Les NAO se sont bloquées et les discussions se sont transformées en bras de fer entre les délégués du personnel et la direction.

Les revendications dans le détail

Aujourd'hui, les salariés ont fait la liste de ce qu'ils veulent : 1 € net sur le taux horaire, une prime de 1000 €, une hausse de 200 € de la prime ANCV (chèques vacances), passer la part sur la mutuelle à 70 % au lieu de 60 %, et réévaluer les coefficients (160 à l'embauche au lieu de 150, 180 au lieu de 160 après 5 ans, 190 au lieu de 180 de 10 à 15 ans, et 215 au lieu de 190 après 15 ans).

99 % de la production en grève [...]

Edition en ligne du 21/03/2021

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interep mars2021 2Troisième jour de grève chez Interep à Aurec-sur-Loire [Le Progrès]

Chez Interep, les NAO (Négociations annuelles obligatoires) ne trouvent pas l’aboutissement attendu. L’entreprise leader européen du caoutchouc cellulaire compte une centaine de salariés à Aurec-sur-Loire et 55 à Leers, dans le Nord.

Depuis vendredi, la cinquantaine d’ouvriers de la production est en grève en Haute-Loire (quasi 100 % de l’effectif du service) avec le soutien de l’Union départementale de la CGT. Il avait déjà effectué un débrayage de quatre heures la veille. « Nous avons demandé une augmentation de 2,5 % sur le taux horaire ; le versement exceptionnel d’une prime sur les objectifs de 1 000 euros ; la prise en charge de la mutuelle à 70 % au lieu de 60 % ; la revalorisation des coefficients d’embauche à 160 au lieu de 150 », détaillent Christelle Jurine, membre du personnel, et Serge Henique délégué syndical CGT.

De son côté la direction a proposé 1,7 % d’augmentation générale. [...]

Les salariés ont en effet ajouté à leurs revendications une augmentation de 200 euros des chèques vacances ; le passage à l’indice 180 à partir de la 5e  année dans l’entreprise, 190 entre dix et quinze ans, 215 au-delà. [...]

Edition en ligne du 21/03/2021
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