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Les personnels des SSIAD (Services de Soins Infirmiers A Domicile) d'Yssingeaux et de Dunières se sont massivement mobilisés dans l'unité ce mardi 8 décembre 2020. Ils dénoncent leur exclusion des mesures salariales du Ségur et exigent l'égalité de traitement entre tous les personnels du champ de la Santé et de l'action sociale.

 
Une cinquantaine d'agents se sont rassemblés (infirmières, aides soignantes, psychomotricienne, assistantes en soins gérontologiques, secrétaire, ergothérapeuthe, agents de service hospitalier...) avec la CGT et le soutien de leurs collègues de l'hôpital devant le Centre Hospitalier Jacques BARROT.
Ils demandent à bénéficier sans délai du complément de traitement indiciaire de 183 euros mensuels (comme leurs collègues de l'hôpital ou des EHPAD) avec un effet rétroactif au 1er septembre 2020.
Une pétition a également été signée et sera adressée dans les prochains jours au Ministre de la Santé.
La CGT va également prendre contact avec les directions des 2 SSIAD afin de réparer cette profonde injustice à l'origine de la colère des personnels.
 

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Santé : les SSIAD d'Yssingeaux et Dunières en grève pour une égalité de traitement [La Commère]

Mardi midi, les agents des Services de soin infirmiers à domicile (SSIAD) d'Yssingeaux et Dunières ont manifesté devant l'hôpital Jacques-Barrot d'Yssingeaux dans le cadre d'une journée de grève. Ils réclament une revalorisation salariale suite au Segur.

Si le Segur a permis une hausse des rémunérations de 183 € nets (en prime, ou en complément de traitement indiciaire), il exclut les infirmiers et aide-soignants des SSIAD. Les agents hospitaliers de la fonction publique rattachés à l'Ehpad du Triolet (Dunières, Riotord, Montfaucon) et à l'hôpital d'Yssingeaux (10 agents à Dunières, 17 à Yssingeaux) réclament d'être intégré à cette mesure. Langeac et Brioude en ont bénéficié.

"Ils ont les mêmes métiers, les mêmes diplômes mais on leur refuse cette revalorisation parce qu'ils ne sont pas en établissement mais à domicile", indique Amandine Rabeyrin, déléguée syndicale CGT. "Trop souvent oubliés et invisibles, ils doivent être considérés et reconnus au même titre que tous les acteurs du soin."

Edition en ligne du 8/12/2020
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Pour une égalité de traitement entre tous les personnels du champ de la santé et de l’action sociale ! [Intervention CGT ]

Les personnels des SSIAD de Dunières et d’Yssingeaux sont en grève et mobilisés ce jour pour exiger l’égalité de traitement entre tous les personnels du champ de la santé et de l’action sociale de la Fonction Publique Hospitalière.

Dès l’ouverture des négociations du 1er pilier du SEGUR, fin mai début juin 2020, la CGT a dénoncé les nombreuses propositions du gouvernement allant à l’encontre des revendications des professionnels mobilisés sur le terrain : déni de démocratie, régression sociale sur l’organisation et l’aménagement du temps de travail, accentuation de la casse du statut de la FPH, l’exclusion du secteur social et médico-social pour la seule avancée du texte : les revalorisations salariales...

La CGT dénonce depuis le début la décision du Ministre de la Santé, d’exclure les agents et salariés des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), du secteur médico-social, du social et du handicap de ce dispositif d’augmentation de salaire de 183 euros net accordé en prime ou complément de traitement indiciaire.

Tous ces personnels doivent faire face à des prises en charge de plus en plus difficiles : troubles du comportement, population vieillissante, précaire etc...

Trop souvent oubliés et invisibles, ils doivent être considérés et reconnus au même titre que tous les acteurs du soin. Ils ont été les grands oubliés du Ségur. C’est une décision inadmissible et inacceptable

Que ce soit à domicile, dans les rues, dans les établissements, ces professionnels sont au service de toute la population, particulièrement les plus fragiles et précaires. Pendant cette crise sanitaire, ils étaient eux aussi en première ligne !

Cette injuste exclusion est bien éloignée des discours de solidarité et de reconnaissance dont le gouvernement nous a inondé lors de ses conférences de presses et sur les chaînes d’informations.

Cette décision a généré beaucoup d’incompréhension parmi ces travailleurs. Elle entraine aussi découragement et colère. De plus, alors que certaines structures souffrent déjà cruellement d’attractivité, qui acceptera de perdre 183 euros alors qu’il exerce le même métier, avec le même diplôme ou qualification, et le même statut ?

La CGT avec les personnels des SSIAD, demande d’apporter sans délai l’attribution du complément de traitement indiciaire de 183 euros aux agents et ce avec un effet rétroactif au 1er septembre 2020.

8/12/2020