Au moment où des milliards sont distribués sans aucune contrepartie ni engagement et où l'on annonce une nécessaire réindustrialisation, la CGT ne peut accepter que plus de 80 personnes soient abandonnées et privées d'emploi.

La CGT apporte tout son soutien aux salariés de Céramiques Haute-Loire (Paulhaguet) et reste à leurs côtés : une solution doit être trouvée pour les 82 salariés et leurs familles pour que Noël ne soit pas sous le signe du chômage et de la précarité !

Un nouveau coup dur pour l'emploi

L'Union Départementale CGT et le syndicat Céramiques de Haute-Loire CGT dénoncent un nouveau coup dur pour l'emploi sur le département. En effet, après le site de Copirel à Langeac, c'est au tour de Céramiques de Haute-Loire (ex Carofrance) de Paulhaguet d'être sur la sellette.

Si le Tribunal de Commerce de Lyon a autorisé une continuité d'activité sur le site de fabrication de carrelage jusqu'au 11 décembre (avec un retour au tribunal le 15 décembre), la situation semble très compromise puisqu’aucun repreneur ne fait preuve d'intérêt pour ce site industriel, le savoir-faire et surtout les salariés.

Des milliards sont distribués sans aucune contrepartie ni engagement : la réindustrialisation est necessaire et ne doit plus être une vague promesse

Au moment où des milliards sont distribués sans aucune contrepartie ni engagement et où l'on annonce une nécessaire réindustrialisation, la CGT ne peut accepter que plus de 80 personnes soient abandonnées et privées d'emploi. Nous exigeons que les salariés et leur savoir-faire soient conservés et que les pouvoirs publics mettent tout en œuvre pour préserver les emplois. Si la fabrication de carrelage n'a plus d'avenir industriel en France, il est possible de trouver une autre activité industrielle qui permet de préserver les emplois sur ce territoire.

Le gouvernement doit prendre toutes ses responsabilités pour préserver l'emploi et faire en sorte que les aides aux entreprises soient contrôlées par les services de l’état.

Par le passé nous avons déjà connu ce genre de situation sur le département, y compris sur ce site puisqu’avant de fabriquer du carrelage à Paulhaguet on y fabriquait des tuiles. Le gouvernement doit prendre toutes ses responsabilités pour préserver l'emploi et faire en sorte que les aides aux entreprises soient contrôlées par les services de l’état. Il n'y aura pas d'excuses aux licenciements et à la fermeture de ce site. Le temps est compté, nous ne sommes plus à l'heure de vagues promesses ! Il faut une solution pour les 82 salariés et leurs familles pour que Noël ne soit pas sous le signe du chômage et de la précarité. La CGT apporte tout son soutien aux salariés et reste à leurs côtés.

6 novembre 2020
L'Union Départementale CGT et le syndicat Céramiques de Haute-Loire CGT