111020 BARBIER

Communiqué de presse de la section syndicale CGT Barbier - Dimanche 11 octobre 2020

La direction du Groupe Barbier doit répondre aux légitimes revendications des ouvriers en grève

Depuis le Jeudi 8 octobre, les 2 ateliers de recyclages plastiques de Ste Sigolène et Monistrol sur Loire sont à l’arrêt nuit et jour. Presque 100 % des ouvriers sont en grève pour demander une reconnaissance du travail difficile et salissant.

Payés à peine au-dessus du SMIC horaire, ils demandent, pour ces postes particuliers, en « 3x8 » voir en « 5x8 », une augmentation égalitaire de tous les salaires d’1 € de plus de l’heure ainsi qu’une prime d’hygiène ou de salissure.

Les salariés sont mis à rude épreuve pour que le groupe Barbier soit le fleuron industriel du plastique pétrolier et régénéré de Haute Loire. De très nombreux accidents de travail ont eu lieu pour lesquels l’entreprise a encore récemment été condamnée par le tribunal du Puy en Velay.

Même pendant le confinement lié au Covid, les salariés ont travaillé jour et nuit, weekend compris… Drôle de remerciement que ce refus de faire aboutir les négociations de la part de la direction. Par son entêtement, le lundi 12 Octobre sera le 5ème jour de grève. La satisfaction des revendications des salariés est possible, logique et nécessaire.

Les grévistes et leurs Délégués Syndicaux CGT réaffirment leur disponibilité pour trouver un compromis sur leurs justes revendications.

La CGT et son syndicat professionnel Textile Habillement Cuir Blanchisserie Haute Loire (CGT THCB 43) apporte son soutien aux légitimes actions des salariés.

Pour la section syndicale CGT Barbier

Eric BONY

Pascal FACY

Des salariés de chez Barbier en grève depuis jeudi à Monistrol et Sainte-Sigolène [Le Progrès]

« Ils sont en train de nous diviser, ils veulent augmenter les bas salaires dans une proportion inégale et nous ne sommes pas d’accord. Nous ne faisons pas grève pour 15 centimes. On veut une prime d’insalubrité pour les bruits, les odeurs, la poussière et les conditions de travail. C’est un métier très difficile, on force, ça n’a rien à voir avec les autres ateliers Barbier. Il y a énormément d’accidents et dernièrement il y a une personne qui s’est brûlée. » Pascal Facy

Edition en ligne du 11/010/2020
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