050220 spip

La loi de transformation de la fonction publique d'août 2019 est effective depuis le 1er janvier 2020. Elle est en train d'être déclinée au sein de chaque ministère en ce qui concerne la mobilité des fonctionnaires.

Les critères de mutations agents du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP) étaient définis principalement par une cotation à l'ancienneté et intégraient des critères familiaux et sociaux .Désormais l'administration envisage un système discrétionnaire sur la base d'un entretien et d'un cv (donc non contestable légalement pour recruter un collaborateur). Les personnels appuyés par la CGT dénoncent cette mise en concurrence sauvage.

Lire le communiqué SPIP CGT

Les conseillers pénitentiaires immobilisés par la loi [Zoomdici]

Les agents du SPIP ont tenu à faire entendre leur mécontentement face à l’application d’une loi de la transformation de la fonction publique. Leur principale réprobation est l’actuelle complexité à se faire muter sur un lieu de travail souhaité.

« Nous commençons généralement en poste dans le Nord, l’Est ou la région parisienne mais nombre d’entre nous aspirent à revenir dans leur secteur d’origine, par convenance personnelle, pour un rapprochement familial ou toutes autres raisons, explique Pierre Goubet, secrétaire du collectif insertion probation au SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation). Nous craignons que ce nouveau système ne sclérose la mobilité qui était jusqu’alors un droit acquis. »

La loi de transformation de la fonction publique voté en août 2019 a été effective au 1er janvier 2020.

Edition en ligne du 6/02/2020
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Le Puy-en-Velay : quelques voix s'élèvent contre la loi sur la mobilité des fonctionnaires [L'Eveil]

Une poignée d'agents du Spip et de la PJJ se sont rassemblés brièvement devant le palais de justice du Puy-en-Velay, mercredi, à la mi-journée, pour exprimer leur « ras-le-bol ».

A l'échelle de l'hexagone, les voix des conseillers du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) et celles des agents de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de la Haute-Loire ne sont qu'un murmure, tant elles sont peu nombreuses. Une vingtaine tout au plus. Pour autant, elles se sont faits entendre ce mercredi 5 février, à la mi-journée. Car ces fonctionnaires - dont les uns accompagnent les personnes condamnées en vue de les réinsérer, les autres assurent le suivi des mineurs délinquants - en ont « ras-le-bol ».

Edition en ligne du 6/02/2020
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