SES occupation

L'entreprise Leygatech à Saint-Romain-Lachalm a décidé mardi 4 février de retirer son offre de reprise de SES. "Au final, on est tous d’accord sur le fait qu’il fallait favoriser le projet qui assure le plein-emploi sur le site." souligne la CGT THC

 

Leygatech retire son offre de reprise de SES à Saint-Pal-de-Mons [L'Eveil]

Après le mouvement de contestation des employés de SES à Saint-Pal-de-Mons, le repreneur altiligérien choisi par le tribunal de commerce, la société Leygatech, a décidé d’annuler son offre de reprise, mardi. L’annonce, le 29 janvier, de la décision du tribunal de commerce du Puy d’accorder la reprise de la société SES à Leygatech a semé un profond émoi auprès des 37 salariés. L’entreprise prévoyait de reprendre 22 salariés sur son site de Saint-Romain-Lachalm. Les concernés préféraient la proposition du repreneur ivoirien Plastica qui conservait l’ensemble des emplois sur place.

« Les deux offres étaient légitimes, mais Leygatech n’avait pas l’adhésion des salariés qui se sont exprimés à 31 voix sur 32 en faveur de la société Plastica ». Yohan Fialon (délégué syndical CGT et représentant du personnel )

Edition en ligne du 04/02/2020
Source intégrale de l'article

Reprise de SES: «Nous étions dans une impasse, il fallait en sortir» [Le Progrès]

Thierry Bonnefoy, co-gérant de Leygatech à Saint-Romain-Lachalm, a officiellement annoncé, mardi, sa décision de ne pas maintenir son offre de reprise. Depuis mercredi, le chef d’entreprise, à qui le tribunal de commerce du Puy avait choisi de céder SES, a été emporté dans un conflit auquel il ne s’attendait pas.

« Le seul qui a eu le courage de faire appel, c’est le parquet »
Fabrice Souveton, secrétaire du syndicat Textile habillement cuir (CGT)

« Je me félicite du mea culpa de M. Bonnefoy. Il s’est rangé derrière le projet le plus viable, mais de toute façon aucun des salariés ne voulait travailler chez lui. Voilà qui peut poser question. C’est juste un peu facile aujourd’hui de se positionner en faveur de Plastica alors que, depuis le début, les salariés, le syndicat CGT, la municipalité de Saint-Pal-de-Mons et le ministère public ont jugé l’offre de M. Badreddine mieux-disante sur le plan social. Au final, on est tous d’accord sur le fait qu’il fallait favoriser le projet qui assure le plein-emploi sur le site. Mais dans cette affaire, le seul qui a eu le courage de faire appel, c’est le parquet ».

« Leygatech a pris une décision responsable »
Yohan Fiallon, délégué syndical et représentant du personnel (CGT)

« M. Bonnefoy, que nous avons rencontré, lundi, a pris une décision responsable. Il a compris que poursuivre son projet n’était pas viable avec la défiance qu’ont montrée les salariés envers Leygatech. On attend de voir ce qui va se passer maintenant ».

Edition en ligne du 04/02/2020
Source intégrale de l'article